CONVOI DU 31 JANVIER 1944 (dit des 27 000) AU DÉPART DE COMPIÈGNE


Bibliographie

De Gaulle-Anthonioz Geneviève, La traversée de la nuit, Paris, Seuil, 1998.

Dufayel Pierre-Emmanuel, Un convoi de femmes 1944-1945, Paris, Vendémiaire, 2012.
Monnier Eric, Exchaquet-Monnier Brigitte,
L'accueil en Suisse romande d'anciennes déportées françaises de la Résistance (1945-1947), Aphil, 2013.

Tillon Germaine, Ravensbrück, Paris, Seuil, 1988.


Témoignage graphique

Le témoignage graphique de Suzanne Emmer-Besniée, déportée à Ravensbrück | Cnap


ADONIS Paule

Résistante

Déportée n°27571

par Jean-Yves Bonnard


Née le 1er mai 1919 à Toulouse (Haute-Garonne), résistante arrêtée, transférée au camp de Royallieu, elle est déportée le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle est transférée au kommando de Salzwedel. Elle est libérée le 14 avril 1945 et revient en France. 


AIGRAIN Germaine

Résistante

Déportée n°27311

par Jean-Yves Bonnard


Née le  13 février 1905 à Poitiers (Vienne), résistante arrêtée, transférée au camp de Royallieu, elle est déportée le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle est transférée au kommando de Holleishen (KL Flossenburg). Elle est libérée le 5 mai 1945 et revient en France. 


AIRIAU Juliette

Résistante

Déportée n°27031

par Jean-Yves Bonnard


Née le 29 juin 1925 à Limouzinière (Loire Atlantique), résistante arrêtée, transférée au camp de Royallieu, elle est déportée le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle est transférée au kommando de Helmstedt-Beendorf pour travailler dans la construction d'usines souterraines dans les anciens puits de mines (KL Neuegamme). Transférée à Hambourg, elle est libérée le 1er mai 1945 et revient en France. 


AIRIAU Marie

Résistante

Déportée n°27032

par Jean-Yves Bonnard


Née le 29 juin 1925 à Limouzinière (Loire Atlantique), résistante arrêtée, transférée au camp de Royallieu, elle est déportée le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle est transférée au kommando de Helmstedt-Beendorf pour travailler dans la construction d'usines souterraines dans les anciens puits de mines (KL Neuegamme). Transférée à Hambourg, elle est libérée le 1er mai 1945 et revient en France. 


ALBERT Hélène née SCHIRRER

Résistante

Déportée n°27572

par Jean-Yves Bonnard


Née le 14 décembre 1898 à Epinal (Vosges), fille d'Henri Schirrer et d'Eugénie Volfesperger, elle épouse François Jean Albert. Ce dernier, résistant, décède en déportation à Dachau.

Résistante arrêtée, transférée au camp de Royallieu, elle est déportée le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle décède le 14 décembre 1945 à l'âge de 46 ans.

Son  nom figure sur le monument aux morts d'Epinal. Elle reçoit la mention Morte en déportation (arrêté du 24 mars 1987).


Sources

FMD, livre Mémorial T2, p.164.


BLANC Marguerite Marie Josèphe née LEMONNIER

Résistante isolée

déportée n°27750

par Jean-Yves Bonnard, notice mise à jour le 23 octobre 2025


Née le 24 novembre 1905 à Labuissière (Pas-de-Calais), elle épouse M. Blanc. Serveuse au café Dubois, à Compiègne,  elle entre en contact avec les internés du camp de Royallieu situé en face de son commerce et leur transmet clandestinement des lettres et des colis. Elle demeure alors au n°3 rue du Mouton.

Dénoncée, elle est arrêtée par le Sipo-SD le 9 août 1943 et interrogée à Creil durant deux jours.

Transférée à la maison d'arrêt d'Amiens, elle y est incarcérée pendant six mois puis est envoyée en détention au camp de Royallieu fin janvier 1944 (matricule 26312).

Elle est déportée par le convoi du 31 janvier 1944 à destination de Ravensbrück (le convoi dit des "27 000") avec trois autres compiégnoises : Adrienne Blanchard, Rolande Cottard-Strippe et Madeleine Dubois.

Elle est affectée en juillet suivant au kommando de Leipzig dépendant du KL Buchenwald (matricule 3334). Transférée au kommando de Schlieben où elle travaille à la fabrication d'armes antichar pour la firme Hasag, elle est renvoyée à Leipzig et est libérée le 22 avril 1945 à Grimma. Elle rentre en France un mois plus tard.

En 1955, elle  est domiciliée au n°15 de la rue Saint-Fiacre, à Compiègne.

Elle est titulaire de la carte de Combattant Volontaire de la Résistance et de la carte de Déporté Résistant.

Marguerite Blanc décède le 27 décembre 1989 à Compiègne.


Sources

Mémorial de l'internement et de la déportation de Royallieu - Compiègne, exposition "Déportées à Ravensbrück", 2025 - Arolsen - POIRMEUR André, Compiègne 1939-1945, p.20 et 134, 1968.


BLANCHARD Adrienne

Résistante

Déportée n°27599

par Jean-Yves Bonnard, notice créée le 23 octobre 2025


Née le 30 mai 1908 à Chaunay (86), elle est déportée le 31 janvier 1944 à Ravensbrück où elle arrive le 3 février 1944. Elle est transférée à Hannovre-Limmer où elle travaille pour les entreprises Continental Gummi-Werke à la fabrication de masques à gaz, puis à Bergen-Belsen. Son kommando est libéré le 15 avril 1945 par l'armée britannique et prend en charge les déportées. Elle serait rentrée par ses propres moyens.


Sources

FMD  - Arolsen


BOSMENT Madeleine

Résistante SSMF-TR

Déportée n°27342

par Jean-Yves Bonnard


Née le 8 septembre 1904 à Erzange (Moselle), Belle-soeur de Paul Johannès qu'elle a rejoint dans la Résistance dans le réseau SSMF-TR Poste 113, elle est déportée à Ravensbück. Elle est transférée au kommando de Zwodau. Elle est libérée le 7 mai 1945 et revient en France. 


BOULANGER Lise

Résistante du réseau SOE - Prosper

Déportée n°27345

par Jean-Yves Bonnard


Née le 31 août 1897 à Paris, Résistante du réseau SOE - Prosper arrêtée en juin 1943, elle est détenue  au camp de Royallieu et déportée au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Prénommée aussi Liza dans les regsitre, elle est transférée au kommando de Zwodau puis à Graslitz Elle est notée décéde le 21 décembre 1944. 


Sources

FMD


BRUNNER Louise

Résistante

Déportée n°27083

par Jean-Yves Bonnard


Née le 16 juin 1891, Résistante, elle est arrêtée et détenue  au camp de Royallieu et déportée au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle y décède le 2 mai 1944.


Sources

FMD


CAPETTE Louise Léontine née GROSCOULT

Résistante du réseau belge Ali France

Déportée n°27614

par Thierry Abran


Née le 7 juin 1892 à Acy-en-Multien de Victor Alphonse Groscoult, vannier de profession et d'Argentine Joséphine Le Pelletier, marchande de fruits tous deux domiciliés à Acy-en-Multien, place de la mairie.

Elle se marie en premières noces avec Georges Couffon le 30 octobre 1916 à Brégy, ancien combattant de la Première Guerre mondiale dans les chemins de fer au 164e R.I., fait prisonnier du 21 mai 1915 au 8 janvier 1919 en Allemagne à Gressen. Il tombe malade et est amputé de la jambe droite et attrape la tuberculose pulmonaire. Il décède le 23 novembre 1927 à Roubaix.

Entre 1922 et 1924, Louise Groscoult est domiciliée à Acy, puis à Lille et Roubaix.

De cette première union, naît Pierre Couffon, en 1919 à Saint-Cloud. Il est déporté durant la Seconde Guerre mondiale.

Louise Groscoult épouse en secondes noces Louis Capette le 14 janvier 1930 à Roubaix. Ils ont un garçon prénommé Floris, né le 6 octobre de la même année. Elle exerce le métier de couturière.

Louise entre en Résistance dans le réseau belge Ali France dont le chef est Jean Dubar alias Jean de Roubaix.

Ses actions consistent à être agent de liaison, à héberger chez elle des chefs du réseau. Le point de contact est au n°1, rue de la clé à Roubaix.

Elle est arrêtée par la Gestapo le 26 mai 1943 ainsi que son mari, son fils Floris et son fils Pierre alors âgé de 24 ans. Seul son époux survit.

Louise Capette est internée à Loos-lès-Lille, puis Fresnes de juin à octobre 1943 puis au camp de Royallieu-Compiègne. Elle est déportée le 31 janvier 1944 à  Ravensbrück par le convoi dit des 27000 à destination de Ravensbrück où elle décède le 1er mars 1945.


Sources

S.H.D. Cote : 16P272015 - FMD.


CAPPE Victoria Emilie née LEOURIER  alias Rose

Résistant du Front National

déportée n°27744

par Jean-Yves Bonnard

 

Née le 15 février 1890 aux Ollieres sur Eyrieux (Ardèche), elle est la fille du cultivateur Frédéric Laurier (1897-) et de l'ouvrière en soie Marie Victorine Julien (1848-). Domiciliée à Méru (Oise) avec sa mère en 1911, elle y épouse vers 1912 Elie Maurice Cappe (1887-1930), elle est la mère d'Eliane Cappe. Commerçante, elle est militante du parti communiste. En 1929, ce dernier la présente aux élections municipales à Montreuil-sous-Bois (ex-Seine) pour protester contre l'absence du droit de vote des femmes. Elle préside alors plusieurs réunions électorales. En 1937, on la note responsable du Comité local des femmes contre la guerre et le fascisme à Méru.

Membre du Front National durant la guerre, son domicile est perquisitionné à la suite d'attentats dans le secteur de Méru. Des bons de solidarité du comité des femmes de l'Oise du parti communiste sont saisi. Elle est arrêtée le 23 février 1943. Internée à Beauvais, Amiens puis Compiègne. Elle est déportée à Ravensbruck par le convoi du 31 janvier 1944 eau départ de Compiègne. Le convoi arrive à Ravensbruck le 3 février après un arrêt à Trèves où de la soupe sera distribuée aux détenues par la Croix-Rouge. Elle décède en déportation le 4 avril 1945 à Ravensbruck, gazée avec 63 de ses compagnes. Le camp est libéré quelques jours plus tard.

Son nom figure sur les plaques commémoratives de la mairie et de l'église de Méru ainsi que sur le monument aux morts. Elle reçoit la mention "morte en déportation" (JO du 7 août 2007).


CARRE Henriette née BONNET

Résistante du groupe FTP Valmy

Déportée n°27353

par Jean-Yves Bonnard, notice créée le 1er juin 2024


Née le 16 novembre 1889 à Brenouille (Oise), Henriette Bonnet exerce la profession d'ouvrière agricole. Epouse de M. Carré et mère de cinq enfants, l'un d'entre eux est tué à Dunkerque et un autre est déporté.

Membre du groupe FTP Valmy, elle cache deux FTP à son domicile. Arrêtée le 23 novembre 1943, elle est déportée au départ de Compiègne par le convoi du 31 janvier 1944 à destination de Ravensbrück. Elle est libérée le 5 mai 1945 à Holleischen.

Elle reçoit la carte de CVR.

Henriette Carré décède le 1er septembre 1991 à Pont-Sainte-Maxence.


Sources

Arch. départ. Oise 33W8256 - FMD - ANACR-Oise  


CHOLLET Germaine Yvonne née GAY

Résistante

Déportée n°

par Jean-Yves Bonnard, notice mise à jour le 23 octobre 2025


Née Yvonne Gay le 11 mars 1897 à La Péruse (Charente), elle la fille de l'instituteur Marius Jean Gay et de Léonie Léonard. Elle exerce la profession d'institutrice à l'école de filles du groupe scolaire de Saint-Denis, à Vendôme. 

Elle épouse le 5 août 1920, à Saint-Christophe, Sosthène Chollet, est également instituteur. Elle est mère d'un fils, Jean. Engagée dans la vie politique depuis 1936, elle entre dans la Résistance. 

Dénoncée, elle est arrêtée dans sa classe le 6 mai 1943 par le Sipo-SD d'Orléans pour propagande anti-allemande et activités clandestines. D'abord emprisonnée à Blois, elle est transférée à la prison allemande d'Orléans puis, le 22 mai, au fort de Romainville.

Le 26 octobre 1943, elle est internée a camp de Royallieu et est déportée le 31 janvier 1944 au camp de Ravensbrück. Elle y organise plusieurs spectacles chantés, comme elle le faisait avec ses élèves et dans le camp de Compiègne.

Malade après un accident dans les cuisines du camp, elle décède d'une infection le 23 février 1945.

Elle est décorée de la médaille militaire, de la Croix de uerre 1939-1945 avec palme et de la médaille de la Résistanec française. Son nom a été donné à l'une des écoles de Vendôme où une plaque commémorative lui rend hommage.

Elle reçoit la mention "Morte en déportation" par arrêté du 20 juin 2001.


Sources

FMD - Fiche Wikipédia. 


CLAUDEL Eugénie née Bolzinger

Résistante dans le réseau SSMF-TR

Déportée n°27359

par Jean-Yves Bonnard


Né le 10 décembre 1885 à Veymorange (Moselle), elle habite à Murols (Aveyron). Tante de Paul Johannès, elle le rejoint dans la Résistance en permettant l'installation d'un poste d'émission clandestine dans sa maison pour le compte de la SSMF-TR, Poste 113 (Clermont-Ferrand). Arrêtée chez elle le 9 juillet 1943, internée à Clermont-Ferrand puis à Romainville, elle est ensuite détenue au camp de Royallieu. Eugénie Claudel est déportée par le convoi des 27000 à destination de Ravensbück où elle est gazée le 29 mars 1945 (on note aussi le 2 avril 1945).

Elle reçoit la Croix de guerre avec étoile de vermel et la mention "Morte pour la France".


Sources

Amis de la Fondation de la Résistance- FMD - Arolsen.



COURSEAUX Marie Emilie née ROLLIN alias Pêche

Résistante CND-Castille

Déportée n°27365

par Jean-Yves Bonnard


Née le 1er juillet 1891 à Arnoncourt (Haute-Marne), Marie Rollin se marie avec Gaston Courseaux, agriculteur. Elle entre dans le réseau CND Castille le 1er mars 1943 par l’intermédiaire de Roger Hérissé alias Dutertre. Lucien Courseaux, de Gournay-sur-Aronde, est son beau-frère. Agent P2 de l’agence de Compiègne offrant un asile aux résistants venant ou allant à Londres par avion (opération pick-up), elle est arrêtée avec son mari le 15 novembre 1943 avec deux résistants qu’ils hébergent, sans doute à la suite d’une trahison. Déportée par le convoi du 31 janvier 1944 au départ de Compiègne et à destination de Ravensbrück (matricule 27365), elle est  notée disparue. Elle aurait été gazée le 6 mars 1945. Elle reçoit le grade de sous-lieutenant à titre posthume et est citée à l’ordre du corps d’armée. Son nom et celui de son époux figurent sur une plaque commémorative dans l’église de Gournay-sur-Aronde.


Sources

REMY col., Comment meut un réseau, 1946 - FMD - Arolsen.


DAVESNE Jeanne
Résistante du réseau Prosper (SOE)
déportée n°27368
par Jean-Yves Bonnard

Née à Paris le 8 septembre 1905, résidant à Méru, membre du réseau Prosper (SOE), elle est arrêtée le 24 juin 1943 à Méru avec son mari René quelques jours après la réception d'un parachutage d'armes à Haillancourt (hameau de Saint-Crépin-Ibouvillers). Sont aussi arrêtés Gabriel Lhomme, Victor Lucas et Gaston Hébert. Elle est déportée à Ravensbrück le 31 janvier 1944 au départ de la gare de Compiègne. Elle est libérée le 5 mai 1945 à Holleischen.

Sources
FMD

DE ROBIEN Marie

Résistante du réeau Prosper

Déportée n°27113

par Jean-Yves Bonnard


Né à Lunéville le 11 mars 1902, mère de cinq enfants, elle appartient avec son mari Alain de Robien au réseau Prosper. Ils sont arrêtés le 6 juillet 1943. Lui est déporté à Flossenbürg où il décède le 3 mars 1945, elle est déportée à Ravensbrück et travaille dans l'usine de tissus Josef Witt d'Helmbrechts puis dans l'usine de munitions Skoda à Holleishen. Elle est libérée le 5 mai 1945 à Holleischen. Elle rentre dans le Loiret en tenue de déportée et apprend avoir été élue conseillère municipale de Huisseau-sur-Mauves, fonction qu'elle occupe jusqu'en 1977.

Elle explique dans ses mémoires: "Il faut que ceux qui n'ont pas vécu la déportation comprennent pourquoi les survivants des camps de concentration se font un devoir de témoigner jusqu'où peut conduire le mépris de l'homme, le racisme, la violence et cette soif de domination".

Elle décède le 16 février 1989.


Sources

DE ROBIEN Marie, Souvenirs de captivité, juillet 1975.


DE GAULLE ANTHONIOZ Geneviève

Résistante dans le groupe du Musée de l'Homme puis à Défense de la France

déportée n°27372

par Jean-Yves Bonnard


Né le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle, nièce du général de Gaulle, elle est résistante au groupe du Musée de l’Homme dès juin 1940 puis dans le réseau Défense de la France. Elle est arrêtée le 20 juillet 1943. Emprisonnée à Fresnes puis à Compiègne- Royallieu le 19 janvier 1944, elle est déportée au camp de Ravensbrück (n°27372) par le convoi du 31 janvier 1944, détenue à la prison de Munich puis à celle de Stuttgart. Elle est libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945 à Liebenau. 

Militante des droits de l’homme et de la lutte contre la pauvreté, elle sera président d’ATD Quart Monde de 1964 à 1998. Son livre, La traversée de la nuit, publié en 1998, raconte sa déportation. 

Elle décède en 2002.

Son cénotaphe entrera au Panthéon le 27 mai 2015. 


Sources

FMD - Arolsen - 


DOYER Suzanne née BRISION

Résistante

Déportée n°27080

par Jean-Yves Bonnard


Née le 25 décembre 1891 à Hongay (Tonkin), Résistante, elle est arrêtée et détenue  au camp de Royallieu et déportée au départ de Compiègne à destination de Ravensbück. Elle y décède le 6 mars 1945, gazée.

Elle reçoit la mention morte en déportation (arrêté du 31 août 2012).


Sources

FMD - AC P 21 444699


DUFOURNIER Denise

Résistante du réseau Comète

Déportée n°27389

par Jean-Yves Bonnard


Née le 10 janvier 1915 à Paris; elle s'engage dans le réseau Comète en 1942. Elle est libérée par la Croix-Rouge à la frontière germano-suisse le 9 avril 1945.


Sources

FMD.


EMMER-BESNIEE Suzanne

Résistante

Déportée n°27335

par Jean-Yves Bonnard


Née le 1er avril 1885 à Rive de Gier, déportée à Ravensbrück, elle est libérée par la Croix-Rouge le 9 avril 1945 à la frontière germano-suisse. Elle décède en 1973.


Source

FMD - Arolsen.


HUERRE Marie-Claire épouse JACOB

Sympathisante gaulliste

Déportée n°27177

par Jean-Yves Bonnard, le 23 octobre 2025


Née à Mayence (Allemagne) le 5 octobre 1924, où son père est stationné en tant qu'officier des troupes d'occupation, elle est arrêtée avec sa soeur Odile le 24 septembre 1943 dans la gare de Rennes après une altercation dans le train venant de Saint-Malo avec un jeune homme de la LVF. Emmenées à la kommadantur, les deux soeurs sont conduites à la prison Saint-Jacques de Rennes, au fort de Romainville puis détenues au camp de Royallieu, à Compiègne, par avoir exprimé leurs "sentiments antiallemands".

Le 31 janvier 1944, elles sont déportées à Ravensbrück où elles arrivent le 3 février 1944. Marie-Claire est transférée le 11 avril 1944 à Holleischen, dans les Sudètes, kommando dépendant du camp de Flossenbürg (matricule 50332), pour travailler dans une usine d'armement Skoda.

Le 3 mai 1945, le kommando d'Holleischen est libéré par des partisans polonais. Deux jours plus tard, les Américains prennent en charge les déportées. Elle est de retour chez ses parents à Paris le 25 mai 1945 suivie de sa soeur le soir même, de retour de Bergen-Belsen.

En 1946, l'ADIR et son comité d'aide en Suisse l'invite avec sa soeur Odile à passer un mois de convalescence au chalet de Rosemont de Villars-sur-Ollon.

Marie-Claire Huerre épouse Pierre Jacob (1919-2007) en 1952 et donne naissance à deux enfants, Pierre-Henry (1953) et Anne (1955).

Marie-Claire Huerre-Jacob décède le 14 mai 2024 à Paris.


Source

FMD - Ravensbrück, Les Cahiers du Rhône, La Baconnière, 1946 - site asso-flossenburg.com - Ouest-France du 30 mai 2024.


HUERRE Odile épouse PERODEAU

Sympathisante gaulliste

Déportée n°27720

par Jean-Yves Bonnard, le 23 octobre 2025


Née à Saint-Brieux le 19 juin 1922, Odile Huerre est la fille du lieutenant-colonel Henri Huerre. Elle est arrêtée avec sa soeur Marie-Claire le 24 septembre 1943 dans la gare de Rennes après une altercation dans le train venant de Saint-Malo avec un jeune homme membre de la LVF. Emmenées à la kommadantur, les deux soeurs sont conduites à la prison Saint-Jacques de Rennes, au fort de Romainville puis détenues au camp de Royallieu, à Compiègne, par avoir exprimé leurs "sentiments antiallemands".

Le 31 janvier 1944, elles sont déportées à Ravensbrück où elles arrivent le 3 février 1944.

Odile est transférée à Hannovre-Limmer où elle travaille pour les entreprises Continental Gummi-Werke à la fabrication de masques à gaz, puis à Bergen-Belsen. Son kommando est libéré le 15 avril 1945 par l'armée britannique et prend en charge les déportées. Elle est de retour chez ses parents à Paris le 25 mai 1945 suivie de sa soeur le soir même, de retour de Bergen-Belsen.

En 1946, l'ADIR et son comité d'aide en Suisse l'invite avec sa soeur Marie-Claire à passer un mois de convalescence au chalet de Rosemont de Villars-sur-Ollon.

Odile Huerre épouse en 1946 André Pérodeau (1910-1994), lieutenant de réserve, prisonnier de guerre (1940-1945) et interné à la forteresse de Colditz. Elle donne naissance à quatre enfants, Dominique (1947), Jean-Luc (1949), Alain (1952) et France Claire (1958).

Elle décède en mars 2010.


Source

FMD - Ravensbrück, Les Cahiers du Rhône, La Baconnière, 1946 - site asso-flossenburg.com - Ouest-France du 30 mai 2024.


LEGOIX Marie-Louise Germaine

Résistante CND-Castille

Déportée

par Jean-Yves Bonnard


Fille de Lucien Legoix Maurice et de Gabrielle Barillet, née le 10 janvier 1919 à Paris (16e), ancienne élève du lycée Jeanne-Hachette, elle exerce la profession d’employée de préfecture à Beauvais. Marie-Louise Legoix est recrutée au réseau CND le 1er juillet 1942 et devient agent de renseignement P1 jusqu’au  8 juillet 1943 Sous-lieutenant, elle est agent de liaison et de renseignements, chargée de mission de 3e classe (n°39910). Son activité réside dans la fabrication de pièces d’identité et de faux papiers ainsi que le camouflage de réfractaires. Elle est arrêtée dans son bureau à la préfecture de l’Oise par la gestapo d’Amiens le 8 juillet 1943, date à laquelle commence son contrat d’engagement comme agent P2 du CND. Elle est internée à la caserne Agel jusqu’au 20 juillet, à la citadelle d’Amiens jusqu’au 5 septembre, au fort de Romainville jusqu’au 25 octobre 1943 puis au camp de Royallieu. Elle est déportée à Ravensbruck le 31 janvier 1944 jusqu’au 17 avril puis versé au camp de travail (disciplinaire) d’Holleischen. Elle participe à des actions de sabotage à la poudrerie des usines Skoda. Elle est aussi employée à des travaux de terrassement, de fabrication de routes, d’abattage d’arbres. Libérée le 6 mai 1945 par les partisans tchèques et polonais, elle est rapatriée le 23 mai 1945. Les médecins constatent à son retour des côtes brisées à la suite de mauvais traitements. Elle reçoit la croix de guerre 39/5 à l’ordre de la brigade avec étoile de bronze (décret du 17 octobre 1946), la médaille de la résistance (JO du 13 juillet 1947) et la médaille commémorative des Services volontaires dans la France Libre. Sa citation indique : « Agent de liaisons et de renseignements, s’occupa activement de a falsification des identités et de la fabrication de faux papiers. Camoufla également de nombreux réfractaires, arrêtée le 7 juillet 1943, déporté en Allemagne et rapatriée en 1945. A bien servi la cause de la Résistance ».


Sources

FMD - Arolsen - REMY col., Comment meurt un réseau, 1946.


PERRET Yvonne née BERRUE

Résistante du groupe Darling

Déportée n°27504

par Jean-Yves Bonnard, notice créée le 1er juin 2024


Née le 12 septembre 1900 à Vernon (Eure), mariée à Pierre Perret, garde forestier  et mère d'un enfant, elle réside à Chambors près de Trie-Château (au lieu dit le Bois de l'Etoile).

Résistante du groupe Darling, elle est arrêtée le 26 juin 1943 à Chambors pour détention d'armes. Déporté le 31 janvier 1944 au départ de Compiègne à destination de Ravensbruck, elle est libérée à Holleishen le 5 mai 1945. Elle reçoit sa carte de CVR en 1954.


Sources

Arch. départ. Oise 33W8256 - ANACR-Oise  - SHD GR16P52958.


STRIPPE Rolande Marie Noémie

Résistante

Déportée n°27834

par Jean-Yves Bonnard, notice créée le 1er juin 2024


Née le 23 février 1914 à Chevincourt, elle appartient à la Résistance. Arrêtée le 3 août 1943, elle est déportée au départ de Compiègne par le convoi du 31 janvier 1944 à destination de Ravensbrück. Elle est libérée par la Croix-Rouge le 22 avril 1945 à Ravensbrück.

Elle épouse après-guerre M. Cottard.

Elle reçoit la médaille des blessés, la médaille des déportés, la médaille des combattants volontaires de la Résistance, la médaille des anciens-combattants, la médaille militaire et la Croix de guerre 39/45 avec palme.

Elle décède à Margny-lès-Compiègne le 23 novembre 2001.


Sources

FMD. La Semaine de l'Oise (Marc Pilot).


TILLIER Geneviève

Résistante

Déportée n°27555

par Jean-Yves Bonnard


Née le 10 juillet 1912 à Paris, elle est déportée à Ravensbück. Elle est gazée le 5 mars 1945.


TILLION Emilie née CUSSAC

Résistante du réseau du Musée de l'Homme

Déportée n°27294

par Jean-Yves Bonnard


Née le 19 février 1876 à Talizat, fille du notaire François Cussac et d'Antoinette Vivier, elle épouse en 1900 à Clermont-Ferrand le magistrat Lucien Tillion (1867-1925).  Le couple donne naissance à deux fille, Germaine (ethnologue et Résistante) et Françoise.

Ecrivaine et critique d'art, elle participe à la rédaction des Guides bleux aux éditions Hachette avec son époux et termine seule, à sa mort, l'écriture des trois volume de la série Pays d'Europe.

Boîte aux lettres du Groupe du Musée de l'Homme en octorbe 1940, cet agent P1 met sa maison de Saint-Maur-des-Fossés à disposition des chefs de la Résistance, assurant la liaison avec les auteurs et artistes du réseau. L'arrestation de sa fille Germaine, sur dénonciation de l'abbé Robert Alesch, conduit à sa propre arrestation le 13 août 1942.

Internée à la prison de la Santé puis à Fresnes, elle est détenue au fort de Romainville avant son transfert au camp de Royallieu. Déportée à Ravensbrück, elle gazée le 2 mars 1945 au camp d'Uckermark en raison de son âge la rendant inapte au travail.

Elle reçoit la médaill de la Résistance à titre posthume (31 mars 1947).

Une plaque en granit avec son portrait sculpté, oeuvre de René Iché, a été apposé sur sa maison à Saint-Maur-des-Fossés (aujourdhui au n°48 de l'avenue du Général leclerc). Un square de la commune porte son nom.

Une école de Saint Mandé  (Val-de-Marne) est dénommée Germaine et Emilie Tillion.


Sources

Wikipédia, fiche Emilie Tillion.

LACOUTURE Jean, Le témoignage est un combat - une biographie de Germaine Tillon, Seuil, 2000.



VERDIERE Léone

Résistante

Déportée n°27299

par Jean-Yves Bonnard


Née le 13 octobre 1913 à Cany, elle est déportée à Ravensbück. Elle est gazée le 4 avril 1945.


Sources

FMD