1er BCC

MILITAIRES DU 1er BCC MORTS DANS L'OISE
Le 1er Bataillon de Chars de Combat (1er BCC) est formé à Tours fin août 1939 par le I/501e RCC. Il reçoit la dénomination Bataillon de Chars Légers Modernes (BCLM). Les 45 chars légers Renault R35 sont rattachés au Groupe de Bataillons de Chars 501 de la 5e Armée.
Le 1er BCC participe en 1940 à la Campagne de France.
Une partie de la 2e compagnie (les 1ere, 2eme et 3eme sections) est prise à partie par des canons antichars le 7 juin à Noyon (Oise) et est décimée.

Une plaque apposée place Cordouen à Noyon, en présence de Louis Warabiot, puis déplacée place de Béziers en 2010 rappelle l'engagement du 1er BCC dans la ville.






Sources:   
  • Binet Patrick, Bastien Silvère, Historique du 1er BCC: Hommes et matériels, 1939 -1940, PBCO, 2017.
  • Binet Patrick, Barbanson Erik, Historique de la 2e compagnie du 1er BCC, 1939-1940, PBCO, 2009.

AUJARD Roger Lucien
Chasseur - 1er B.C.C.
2e compagnie - 2e section - Mécanicien du char n°50032
Mort au combat - Disparu

Né le 2 juin 1918 à Vouillon (Indre), il pilote le char Renault R35 n°50032 (au second plan sur la photographie de droite) dirigé par l'adjudant-chef Giroir. Il est mort le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise) près de la place Saint-Jacques, au croisement de la rue de Montdidier et du boulevard Jean-Jaurès.
Son nom figure sur le monument aux morts de Vouillon (36).
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien habile, le 7 juin à Noyon, au cours d'une contre-attaque, a conduit son char avec un sang-froid et un courage au-dessus de tout éloge malgré le tir violent d'armes antichars. A eu son char détruit par plusieurs obus et est disparu".
arch. Silvère Bastien.

CAZENAVE-LACROUTS Robert Pierre
Chasseur - 1er B.C.C.
 2e Compagnie- Mécanicien du char n°50613
Tué au combat

Né le 4 juillet 1917 à Pau (Pyrénées-Atlantiques), il conduit le char n°50613 dirigé par Jean de Nouël, et mis hors de combat le 7 juin 1940 place Saint-Jacques à Noyon (Oise). Le char sera déplacé sur le boulevard Charmolue contre le garage Saint-Christophe. Le gardien du cimetière de Noyon ne retrouvera dans le char que des ossements calcinés, une médaille de saint Christophe, une croix de Jérusalem et la plaque d'identité de Robert Cazenave-Lacrouts (n°1878).
il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien de char habile et courageux, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre-attaque exécutée pour arrêtée la progression de l'ennemi qui menaçait le flanc d'une unité d'infanterie française, a conduit son char avec maîtrise et sang-froid, malgré un violent tir d'armes antichars ennemies. Son char transpercé de part en part, a trouvé dans cette action une mort glorieuse".
arch. Silvère Bastien.

CHATENAY Henri Louis
Sergent - 1er B.C.C.
2e Compagnie - chef de la 2e section - chef du char n°50666
Tué au combat

Né le 22 juin 1912 à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), il est le chef-tireur du char Renault R35 n°50666 (au premier plan sur la photographie de droite), conduit par Gatineau. Il est mort au combat le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise), avenue Jean-Jaurès.
Il recevra la mention Mort pour la France. Son corps repose dans la nécropole nationale de Noyon (Oise), carré C, tombe 127bis avec le chasseur Gatineau, pilote du char, depuis le 20 octobre 1940.
Son nom figure sur le monument aux morts de Doué-la-Fontaine (49) et sur une plaque commémorative du 501e RCC à Rambouillet (78).
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char brave et courageux, le 7 juin, à Noyon, engagé avec sa section pour dégager une unité d'infanterie menacée d'encerclement, a contre-attaqué l'ennemi avec un allant superbe, contribuant à l'arrêter net. Pris à parti par de nombreuses armes antichars, a lutté jusqu'à ce que son char soit complètement détruit. A trouvé dans cette action une mort glorieuse".
arch. Silvère Bastien.

CHEVEREC Henri
Brigadier-chef - 1er B.C.C.

Né le 12 janvier 1913, selon Mémoire des Hommes, il est mort le 7 juin 1940 à Noyon (Oise).
Son corps repose dans la nécropole nationale de Cambronne-lès-Ribécourt (Oise). Il reçoit la mention Mort pour la France.

DECAUX Julien Auguste
Sous-lieutenant - 1er B.C.C.

Né le 17 août 1916 à Longueil-Sainte-Marie (Oise), il est mort le 10 juin 1940 à Verberie (Oise).
Son corps repose dans la nécropole nationale de Verberie (Oise) carré B bis, tombe 1.
Son nom figure sur une plaque commémorative du 501e RCC à Rambouillet (78).

GATINEAU Paul Georges Louis
Chasseur - 1er B.C.C.
2e compagnie - 2e section - Mécanicien du char n°50666
Tué en action

Né le 4 août 1918 à La Rochelle (Charente-Maritime), il est pilote du char Renault R35 n°50666 (au premier plan sur la photographie) dirigé par Henri Chatenay. Il est mort le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise).
Ses restes calcinés reposent dans la nécropole nationale de Noyon (Oise), carré C, tombe 127 bis, avec ceux d'Henri Chatenay depuis le 20 octobre 1940.
Il reçoit le mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien courageux et brave, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre-attaque, a conduit son char avec un allant et  un courage remarquables malgré le tir violent d'armes antichars. A eu son char détruit et est disparu".
arch. Silvère Bastien.

GIROIR Emmanuel Eugène Clément
Adjudant-Chef - 1er B.C.C.
 2e Compagnie- Chef de la 2e section - Chef du char n°50032
Tué au combat

Né le 13 février 1896 à Mouterre-Silly (Vienne), chef du char Renault R35 n°50032 conduit par le mécanicien Aujard, il est mort le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise) au croisement de la rue de Montdidier et de l'avenue Jean-Jaurès (au second plan sur la photographie).
Son corps repose dans le cimetière de Mouterre-Silly.
Son nom figure sur une plaque commémorative du 501e RCC à Rambouillet (78) et sur le monument aux morts de Mouterre-Silly (Vienne).
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec la citation suivante: "Chef de section, modèle de courage et de devoir. Après avoir attaqué superbement le 6 juin et permis la reprise du village de Morlincourt, a été à nouveau engagé le 7 juin dans Noyon pour arrêter la progression de l'ennemi qui menaçait de déborder une unité d'infanterie. Son char transpercé, acontinué à lutter néanmoins jusqu'au bout, infligeant de nombreuses pertes à l'ennemi et arrêtant net son élan. A trouvé au cours de ce combat une mort glorieuse".
arch. Silvère Bastien.

GRIFFON Pierre Lucien Marie Désiré Gérard
Caporal-chef - 1er B.C.C.
2e Compagnie - Chef du char n°50166
Tué au combat

Né le 23 janvier 1917à Versailles (Yvelines), il est le chef du char n°50166 conduit par le mécanicien Mirande, mis hors de combat le 7 juin 1940 rue de Paris à Noyon.
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char courageux et plein d'allant, le 7 juin, à Noyon, a été engagé avec sa section pour contre-attaquer l'ennemi qui menaçait le flanc d'une unité d'infanterie. Malgré un feu violent d'armes antichars, a fait subir de lourdes pertes à l'ennemi, contribuant ainsi à arrêter son élan? Son char ayant été atteint par plusieurs obus, a trouvé dans cette action une mort glorieuse."
arch. Silvère Bastien.

ISTILART Michel
Chasseur - 1er B.C.C.
2e Compagnie - Mécanicien du char n°50677
Blessé au combat

Son char est dirigé par le caporal-chef Jean Labaysse et est mis hors de combat rue de Paris à Noyon, le 7 juin 1940.
Blessé, il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien d'un moral élevé remarquable d'audace et de courage, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre attaque, a eu son char détruit par un obus. Sorti indemne, il remonte dans un char voisin pour remplacer le chef de char qui venait d'être tué et continue le combat faisant subir à l'ennemi de lourdes pertes jusqu'à ce que son char soit à nouveau détruit. Blessé très grièvement, a été amputé du bras droit. Prisonnier, rapatrié, a fait l'admiration de l'ennemi".
arch. Silvère Bastien.

LABAT Pierre
Chasseur - 1er B.C.C.
2e Compagnie - Mécanicien du char "Verdun" n°50619
Blessé au combat

Le char n°50619 qu'il conduit, dirigé par le sergent Robert Roumage, évolue rue de Montidier et est mis hors de combat rue de Paris.


LABAYSSE Jean
Caporal-chef - 1er B.C.C.
2e Compagnie - chef du char n°50677
Blessé au combat

Son char conduit par le chasseur Michel Istillard est mis hors de combat rue de Paris.
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char courageux et plein d'entrain. Le 7 juin 1940, à Noyon, dans une situation désespérée, s'est courageusement élancé à l'attaque des forces ennemies qui menaçaient le flanc d'une unité d'infanterie. Son char ayant été détruit par un obus, n'a pas hésité à prendre dans un autre char la place d'un sous-officier mis hors de combats, A continué le combat, infligeant des pertes à l'adversaire jusqu'à ce qu'il soit grièvement blessé."
arch. Silvère Bastien.

LABEGUERE Georges
Chasseur - 1er B.C.C.
2e Compagnie - Mécanicien du char "Amboise" n°50398
Blessé au combat

Il pilote le char n°50398 sous les ordres de son chef Pierre Mauny. Le char est mis hors de combat à Noyon (Oise) le 7 juin 1940.


arch. Silvère Bastien.

LACAMBRA Joseph
Chasseur - 1er B.C.C.
2e compagnie - 3e section - Mécanicien du char n°50391
Tué au combat

Né le 7 juillet 1918 à La Riche (Indre-et-Loire), il pilote le char Renault R35 n°50391 baptisé "Mars", dirigé par le caporal-chef Reynaud et mis hors de combat le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise) à l'angle de la rue Jean-Abel Lefranc et de la rue Calvin par un canon antichar installé rue de l'Hôtel-Dieu à Noyon. Il est mort calciné dans son char.
Son corps repose dans la nécropole nationale de Cambronne-lès-Ribécourt (Oise) dans la tombe collective 1380.
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: " Mécanicien de char de tout premier ordre, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre-attaque exécutée pour arrêter la progression de l'ennemi qui menaçait le flanc d'une unité française, a conduit son char avec un sang-froid et une maîtrise au-dessus de tout éloge. Pris à parti par des armes antichars ennemies et malgré ses efforts pour les éviter, a eu son appareil transpercé et a trouvé au cours de cette action une mort glorieuse."
arch. Silvère Bastien.

LECOINTRE Jacques Marie André
Sous-lieutenant - 1er B.C.C.
2e compagnie - Chef de la 1ère section - Chef du char n°50687
Tué au combat

Né le 5 février 1914 à Poitiers (Vienne), il est le chef du char n°50687 conduit par le chasseur Raymond Dubet. Il est mort le 7 juin 1940 à  Noyon (Oise) au pied du pont du canal dynamité, rue de Montdidier abattu par des soldats français positionné sur l'autre rive, croyant voir avancer un char allemand. Le chasseur Dubet parviendra à rejoindre les lignes françaises.
Son corps repose dans le cimetière communal de Courbevoie (Hauts-de-Seine).
Son nom figure sur une plaque commémorative du 501e RCC à Rambouillet (78), sur celle de l’école libre des sciences politiques à Paris (7).
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de section d'une rare audace et d'un courage à toute épreuve. Après avoir attaqué superbement à la tête de sa section, et permis la reprise du village de Morlincourt, a été engagé à nouveau le 7 juin sur la route de Noyon à Roye, dans une situation désespérée, pour dégager une unité d'infanterie presque encerclée. Malgré un feu violent d'armes antichars, a entraîné, dans un élan irrésistible, sa section qui luttera jusqu'à sa destruction totale, permettant par son sublime sacrifice, le dégagement de l'infanterie. A trouvé au cours de ce combat une mort glorieuse.
arch. Silvère Bastien.
arch. Didier Guénaff.

MAUNY Pierre Marie Ange Arsène
Sergent - 1er B.C.C.
 2e Compagnie - Chef du char "Amboise" n°50398
Tué au combat

Né le 28 août 1919 à Vannes (Morbihan), il dirige le char conduit par Labéguère, qui sera mis hors de combat le 7 juin 1940, rue de Paris à Noyon (Oise).
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char modèle de courage et d'abnégation. Le 7 juin, engagé à Noyon avec sa section pour dégager une unité d'infanterie menacée d'encerclement, a contre-attaqué l'ennemi sans répit jusqu'à ce que son char ait été détruit par un obus. A trouvé dans cette action une mort glorieuse après avoir fait payer chèrement sa vie."
arch. Silvère Bastien.

MAUREY Jean Luc
Chasseur - 1er B.C.C.
2e compagnie - mécanicien du char "Jupiter" n°50404
Tué au combat

Né le 29 mars 1915 à Saint-Caprais de Bordeaux (Gironde), conducteur du char n°50404 commandé par le sous-lieutenant Merlateau, il est mis hors de combat place Cordouen, à Noyon. Il décède des suites de ses blessures.
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien de char d'un courage à toute épreuve, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre-attaque exécutée pour arrêter la progression de l'ennemi qui menaçait le flanc d'une unité d'infanterie française, a conduit son char avec un maîtrise et un sang-froid dignes d'éloges, malgré un violent tir d'armes antichars ennemies. Son char transpercé de part en part, a trouvé dans cette action une mort glorieuse".
arch. Silvère Bastien.

MENARD Guy Joseph Marie Gaetan
Sergent - 1er B.C.C.
1re compagnie
Mort des suite de ses blessures

Né le 17 juillet 1914 à Saint-Macaire-en-Mauges (Maine-et-Loire), il meurt de ses blessures le 8 juin 1940 à Pont-Sainte-Maxence (Oise).
Son nom est inscrit sur le monument au mort de Saint-Macaire-en-Mauges (49).
Il reçoit la mention Mort pour la France.

MERLATEAU Raymond
Sous-lieutenant - 1er B.C.C.
 2e Compagnie - Chef de section - Chef du char n°50404
Tué au combat

Né le 17 juin 1914 à Caudéron (Gironde), il est le chef du char n°50404. Ce dernier est mis hors de combat le 7 juin 1940, place Cordouen à Noyon et termine sa course dans la devanture d'un magasin.
Le sous-lieutenant Merlateau reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de section courageux et plein d'allant. Après avoir attaqué avec sa section, le 6 juin, et permis la reprise du village de Morlincourt, a été engagé à nouveau le 7 juin, à Noyon, pour dégager une unité d'infanterie menacée d'encerclement. Pris de face et de flanc par de nombreuses armes antichars, a lutté jusqu'au dernier char et jusqu'au dernier homme, arrêtant net la progression de l'ennemi, et permettant à notre infanterie de se dégager. A été tué dans son char au cours de la dernière charge."

MIRANDE
Chasseur - 1er B.C.C.
 2e Compagnie - Mécanicien du char n°50166
Blessé au combat

Mécanicien du char n°50166, il a pour chef de char le sergent Roumage et est blessé au combat rue de Paris à Noyon (Oise) le 7 juin 1940.
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Mécanicien dun rare mérite, le 7 juin, à Noyon, au cours d'une contre-attaque, se trouvant en présence d'une arme antichar ennemie derrière laquelle étaient groupés quelques fantassins français prisonniers et désarmés, sur l'ordre de son chef de char, n'a pas hésité à foncer sur l'arme ennemie pour l'écraser. Celle-ci ouvrant le feu instantanément, a été grièvement blessé dans son char."
arch. Silvère Bastien.

de NOUEL Jean Joseph Louis Marie
Sergent-Chef - 1er B.C.C.
 2e Compagnie - Chef du char "Rivoli" n°50613
Tué au combat

Né le 29 mars 1912 à Pléguen (Côtes d'Armor), il est le chef du char conduit par Cazenave, mis hors de combat place Saint-Jacques à Noyon (Oise), le 7 juin 1940.
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char courageux et brave, le 7 juin à Noyon, malgré un feu violent d'armes antichars, a contre-attaqué l'ennemi avec un allant superbe, lui faisant subir de lourdes pertes et contribuant ainsi à arrêter son élan. Son char ayant été atteint par plusieurs obus, a trouvé dans cette action une mort glorieuse".
arch. Silvère Bastien.

PIN Georges Aimé Marie
Capitaine - 1er B.C.C.
Commandant de la 1re compagnie

Né le 10 septembre 1901 à Lyon (Rhône), il est mort le 7 juin 1940 à Guiscard (Oise), au château de Béthancourt (Nord de Tirlancourt).
Son corps repose dans la nécropole nationale de Cambronne-lès-Ribécourt (Oise), tombe 1473.
Son nom figure sur une plaque commémorative du 501e RCC à Rambouillet (78), sur celle des anciens élèves de Saint-Marc.
Il reçoit la mention Mort pour la France et la citation "Le capitaine Pin, commandant la 1ère compagnie, trouve une mort glorieuse à la tête de ses hommes au cours de la 3e contre-attaque face à des éléments de la 10e Panzer-Division".
arch. Silvère Bastien.

RAYNAUD Henri Pierre Jean
Caporal-chef - 1er BCC
2e compagnie - 3e section - Chef du char "Mars" n°50391
Tué au combat - Disparu

Né le 28 juillet 1921 à Fitou (Aude), il dirige le char n°50391 conduit par le chasseur mécanicien Joseph Lacambra et baptisé "Mars". Il décède le 15 juin 1940 à l'hôpital de Saint-Quentin (Aisne) après avoir été grièvement blessé dans son char mis hors de combat à l'angle de la rue Jean-Abel Lefranc et de la rue Calvin, à Noyon (Oise). Son corps repose probablement dans la nécropole nationale de Cambronne-lès-Ribécourt auprès de Joseph Lacambra comme "soldat français inconnu".
Il reçoit la mention Mort pour la France et la Croix de guerre avec cette citation: "Chef de char de tout premier ordre, brave et courageux, le 7 juin, à Noyon, engagé avec sa section pour contre-attaquer des forces ennemies qui menaçaient le flanc d'une unité d'infanterie, a poursuivi l'ennemi jusque dans les rues de la ville où son char fut transpercé par deux obus antichars qui arrêtèrent son élan. A trouvé dans cette action une mort glorieuse".
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Villegly (Aude).

ROUMAGE Robert
Sergent - 1er B.C.C.
2e Compagnie - Chef du char n°50619
Blessé au combat

Chef du char n°50619 conduit par le chasseur Labat, il est mis hors de combat rue de Paris (face à l'ancienne école des Filles).
Il reçoit la Croix de guerre avec cette citation: "chef de char d'un rare mérite, le 7 juin, à Noyon, engagé avec sa section pour dégager une unité d'infanterie menacée d'encerclement, a lutté héroïquement, détruisant des canons et des fantassins, poursuivant l'ennemi dans les rues de Noyon, jusqu'à ce qu'il se trouve en présence d'une arme antichar derrière laquelle étaient groupés quelques fantassins français prisonniers désarmés. Refusant de se rendre, et pour ne pas risquer de tuer ses camarades en tirant avec son propre canon, a fait foncer son char sur l'arme ennemie pour l'écraser. Celle-ci ouvrant le feu instantanément, a été très grièvement blessé, prisonnier et rapatrié par la suite.
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