Les Justes
par Jean-Yves Bonnard et Françoise Rosenzweig-Leclère
En 1953, l'Etat d'Israël a créé le titre, un diplôme d’honneur et la médaille de « Juste parmi les nations », signe de la reconnaissance du peuple juif à ceux qui les ont sauvés durant la Seconde Guerre mondiale.
Il est écrit sur la médaille « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». Le plus souvent un arbre portant les noms des récipiendaires est planté dans le parc de Yad-Vashem.
Dans l’Oise, vingt personnes se sont vu décernés la médaille des Justes.
Cependant, beaucoup de personnes qui ont caché ou hébergé des juifs n’ont pas obtenu le titre de Justes. C’est le cas de Monsieur et Madame Créteur de Senlis qui cachèrent leur gendre, Bernard Binder, tout en hébergeant des aviateurs alliés. Il y a sans doute de nombreux autres exemples.
Les Justes de l'Oise
Camplan Marguerite (Pontoise-lès-Noyon), nommée en 1995
Carpentier Charles (Cambronne-lès-Clermont), nommé en 2009
Cheval Fernande (réfugiée à Plailly), nommé en 2007
Greffe Marie-Édouard (Villeselve), nommé en 2007
Greneche Jungfleish Madeleine (Ver-sur-Launette), nommée en 1996
Hammel Roustain Georgette (Saint-Jean-aux-Bois), nommée en 1996
Jungfleisch Marthe (Ver-sur-Launette), nommée en 1996
Lebon Parée Mauricette (Cirès-lès-Mello), nommée en 1998
Lobgeois Edgar (Labruyère), nommé en 1993,
Merlette Lefebvre Suzanne (Maignelay-Montigny), nommée en 2005
Parée Maurice (Cires-lès-Mello), nommée en 1998
Ribouleau Suzanne (Compiègne), nommée en 1977
Salagnad Marcel (Cauvigny), nommé en 2004