FFI tues

FFI tués

Sont regroupés dans cette rubrique et classés par ordre alphabétique de leur nom les résistants FFI tombés lors de la Libération de l'Oise.

BAGNAUDEZ Marcel René

Résistant FFI abattu

par Jean-Yves Bonnard


Un jeune FFI de 19 ans

Né le 24 janvier 1925 à Rémy (Oise), ouvrier de profession, il est le fils de Louis Alfred Bagnaudez (1899-1975) et d’Odette Germaine Debacq (1902-1952), demeurant à Francières (Oise). Durant la guerre, il demeure avec sa sœur Marie-Thérèse à Clairoix. Requis pour le STO, il fait une "période en Allemagne " de mars à septembre 1943.

Résistant FFI, il se fait intercepter le 31 août 1944 par un peloton de cyclistes allemands les armes à la main tandis qu'il se rend de Clairoix à Coudun avec son camarade Eugène Bonnard.

Encadrés par les Allemands, les deux jeunes résistants doivent creuser leur propre tombe et sont passés par les armes sur la route de Coudun à Bienville, près de deux peupliers. On retrouve leur corps défiguré. Transportés par les habitants en mairie de Coudun, leurs corps reposent dans le cimetière communal de Margny-lès-Compiègne.


Hommage et souvenir

Marcel Bagnaudez reçoit la mention Mort pour la France. Il est décoré à titre posthume de la médaille militaire le 15 mars 1961 puis de la Croix de guerre avec palme avec la citation: "Marcel, René Bagnaudez, 2e classe, jeune patriote, entré dans la résistance à 19 ans, plein d'ardeur et de courage, arrêté par les Allemands, a été fusillé à Coudun le 31 août 1944". Ces décorations sont remises à son père. 

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Clairoix et sur la stèle commémorative de Coudun sur la route de Bienville offerte par ses camarades et les habitants de Coudun et de Giraumont. La rue de Clairoix où il habitait pendant la guerre porte son nom.


Sources

Famille Bagnaudez - Remerciements à Michel Crébassa - Le Parisien du 17 novembre 1961 - Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.


BOCQUET Albert Jean
Résistant FTP du détachement Grand Ferré
par Jean-Yves Bonnard

Né le 3 août 1896 à Fontaine-lès-Corand (Belgique - on note aussi le 7 août 1896 à Fontaine-Chaalis), père de huit enfants, Albert Bocquet demeure à Béthisy-Saint-Pierre. Sergent FTP de la 14e Compagnie Grand Ferré, il est grièvement blessé le 1er septembre 1944 par un SS. Transporté à Paris pour être soigné, il meurt à l'Hôtel-Dieu le lendemain.
Une plaque avec sa photographie en médaillon, offerte par ses camarades et rendant aussi hommage à Léonard Hogniard tué en 1945, est posée au pied du monument aux morts de Béthisy-Saint-Pierre. Une autre plaque évoque son nom à l'usine d'allumettes de Saintines. Il figure également sur le monument aux morts de Bétihisy-Saint-Pierre (sous le nom Bocque) et sur la stèle commémorative des FFI à Néry. Par décision du conseil municipal de Béthisy-Saint-Pierre en date du 26 novembre 1944, la rue des Courtilliers est renommée rue Albert Bocqué.

BOILET Louis
par Jean-Yves Bonnard

Né le 27 février 1924 à Pont-Sainte-Maxence, fils du maire de la ville, cet étudiant en droit est tué par un tir allemand le 1er septembre 1944 tandis qu'il précède avec un de ses camarades la progression de l'armée américaine à Rémy. Une plaque apposée au carrefour Louis Boilet rappelle qu'il y est "glorieusement tombé". Son corps repose dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne, à Paris.

BONNARD Eugène Guy

Résistant FFI

Tué en action ou massacré

par Jean-Yves Bonnard


Né le 1er octobre 1927 à Margny-lès-Compiègne, Eugène Bonnard est apprenti chaudronnier. Résistant FFI, il est intercepté le 31 août 1944 par une compagnie de cyclistes allemands alors qu'il se rend de Clairoix à Coudun avec son camarade Marcel Bagnaudez, tous deux armés. Les deux FFI sont arrêtés, frappés et doivent creuser leur propre tombe avant d'être abattus sur place. On retrouve leur corps défiguré  sur la route de Coudun à Bienville le 31 août 1944. Il n'avait que 16 ans. 

Son corps repose à Margny-lès-Compiègne.

Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Coudun, route de Bienville, offerte par ses camarades FFI et les habitants de Coudun et de Giraumont.


Sources

Remerciements à Michel Crébassa - Le Parisien du 17 novembre 1961 - Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.


BOULANGER Jacques Robert
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 janvier 1924 à Villers-Saint-Barthélémy, ce FFI est tué le 31 août 1944 à Haudivillers. Son nom est gravé sur les monuments aux morts d'Haudivillers et de Villers-Saint-Barthélémy. Une plaque luo rend hommage dans cette dernière ville. Une rue d'Haudivilers porte son nom.

CALABRE Yves alias Chevalier

Résistant FTP du détachement Grand-Ferré

par Jean-Yves Bonnard


Né le 30 décembre 1922 à Bourges (Cher), domicilié à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor, ex Côtes-du-Nord), cet étudiant réfractaire au STO porte le grade de lieutenant FTP dans la 14e Cie du détachement Grand Ferré, à La Croix-Saint-Ouen. Agent de liaison inter-secteurs, il est en charge du renseignement. Il est tué avec cinq autres résistants lors d'un engagement contre les Allemands le 29 août 1944. Une plaque sur un monument érigé à Néry indique qu'il a été assassiné avec Lucien Delval par les Allemands.


Sources

https://maitron.fr/spip.php?article227887


CHABAUD Paul
par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 juillet 1914 à Marval (Haute-Vienne), ce charcutier de Lamorlaye est passé par les armes le 30 août 1944 après avoir hissé des drapeaux alliés sur la devanture de sa boutique.

DAMERON Georges
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 7 mars 1896 à Paris (14e), cet ouvrier d'usine est tué avec Arsène Guérin et Marcel Morval par les Allemands le 31 août 1944 tandis qu'ils tentent de déminer le pont sur l'Oise ente Longueil-Sainte-Marie et Verberie. Une autre version émanant de la mairie indique qu'il a été "massacré et tué avec une arme à feu". Son corps et celui de son camarade Guérin sera retrouvé deux jours après le départ des Allemands.
Un monument érigé à proximité du pont côté Verberie rappelle leur sacrifice. Leur nom figure sur une plaque posée sur le monument aux morts.

Sources:
Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.

DANCERNE Léon
victime civile
abattu
par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 juin 1902 à Brionne (Eure), ce chauffeur à la brasserie de Creil est tué le 28 août 1944 alors qu'il tente de voler un camion aux Allemands place Albert-Duguet. Son corps repose dans le cimetière communal. Son nom figure sur le monument aux morts de Creil.

DE BAECKER André
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 27 avril 1906 à Barbery, cet ouvrier agricole est tué lors d'un accrochage à Rully  avec des Allemands le 31 août 1944. Une stèle est érigé en son honneur à l'entrée de la commune de Rully.

DEBRAINE Henri
par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 novembre 1917 à Cuise-la-Motte, cet ouvrier agricole à Rousseloy est tué par les Allemands le 21 août 1944 tandis qu'il portait une arme. Une stèle apposé à l'entrée de la commune rappele son lâche assassinat.

DEHAN Georges

Résistant OCM

Tué en action

Par Jean-Yves Bonnard

 

Né le 22 septembre 1897 à Gondreville (Oise), ce bûcheron devenu ouvrier agricole appartient au groupe OCM d’Ardenois. Il est tué par les Allemands le 28 août 1944 à La Bascule, lieu-dit de Lévignen (Oise). Son corps repose dans le cimetière communal de Gondreville.

Son nom est inscrit sur une stèle commémorative à Lévignen et sur une plaque à Gondreville.


DEHIER René Julien
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 juin 1908 à Longueil-Annel, fils du pilote marinier Henry Désiré Dehier et d'Uranie Couteau, il est tué le 1er septembre 1944 à Longueil-Annel. Son corps repose dans le cimetière communal. Il reçoit la mention Mort pour la France. Son nom figure sur le monument aux morts de Longueil-Annel.

DELAVAL Henri Désiré Louis
tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 29 juillet 1921 à Conflans-Sainte-Honorine, ce chaudronnier de profession s'engage dans la Résistance dans le groupe local. Il est tué à Longueil-Annel le 2 septembre 1944 dans les combats de la Libération au lieu-dit le Mont-Gourclou. On note qu'il est mortellement blessé par un éclat d'obus lors du dernier bombardement sur la commune.
Son corps repose dans le cimetière communal. Il a donné son nom à une rue de longueil-Annel, nom qui figure sur le monument aux morts de la commune.

DELVAL Lucien
Résistant FTP du détachement Grand-Ferré
tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 avril 1921 au Tréport (Seine Maritime, ex Seine-Inférieure), cet employé des chemins de fer domicilié à Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) appartient à la 14e Cie FTP du détachement Grand Ferré. Il est tué avec cinq autres résistants lors d'un engagement contre les Allemandes le 29 août 1944. Une plaque sur un monument érigé en 1946 à Néry indique s'il a été assassiné avec Yves Calabre par les Allemands.

DEMERU Pierre François
Résistant Libé-Nord
par Jean-Yves Bonnard

Né le 28 août 1921 à Bresles, agriculteur chez ses parents à Bresles, rue de Clermont, il entre dans la Résistance dans le groupe local mené par des gendarmes. On le sait membre de Libé-Nord. Il est mortellement blessé à Bresles le 30 août 1944 à 20h30 durant les combats de la Libération. Une note de la mairie indique qu'il est "assassiné par deux Allemandes de passage (sans aucun renseignements)".  Il décède dans la nuit.

Sources:
Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.

DENOUAL Louis
victime civile
abattu
par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 décembre 1921 au Plessy-Placy (Seine-et-Marne), ce jeune homme de 22 ans est abattu par un Allemand à Neuilly-en-Thelle  le 31 août 1944 tandis qu'il précède les chars américains libérant Bornel pour annoncer la bonne nouvelle.
Son corps repose dans le cimetière communal de Bornel.
Son nom figure sur le monument aux morts de Bornel et sur deux plaques commémorative à Bornel et à Neuilly-en-Thellle. Une rue de Bornel porte son nom.

DEREWINSKI Alexis
Résistant FTP
tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né à Rostow, ce lieutenant soviétique est tué lors du combat du 31 août 1944 qui oppose, sur la route de Béthisy-Saint-Pierre à Saint-Sauveur, une quarantaine de FTP à un détachement de 200 SS. Il est enterré à Saint-Sauveur. Sur sa tombe est inscrit "mort pour la cause alliée". Son nom figure sur le monument en hommage à la 14e Cie FTP du détachement Grand-Ferré à Néry.

DEWAELE Auguste Gustave Camille

Résistant de Ceux de la Résistance

par Jean-Yves Bonnard, mise à jour le 10 février 2024


Né le 19 février 1909 à Coudekerque-Branche (Nord), il est le fils du journalier Jules Dewaele et de la ménagère Marthe Mathilde Louise Junqué, tous domicilié au n°69 rue du Bourbourg. Marié le 1er avril 1933 à Stains avec Andréa Berthe Aubeau, il entre dans la Résistance dans Ceux de la Résistance et a le grade de sergent. Représentant, père d'un enfant, domicilié au n°25 rue Saint-Marc à Stains, il est capturé avec deux autres camarades après avoir été blessé au cours d'une action le 29 août 1944 sur la route de La Chapelle-en-Serval à Orry-la-Ville. Ses deux camarades sont exécutés dans la forêt de Chantilly. Interrogé par les Allemands, Auguste Dewaele est retrouvé mort par balle le lendemain dans la forêt de Chantilly. La mort remonterait à 22 heures, laissant supposer une exécution. Le lendemain, dans la même forêt, au lieu-dit Le Chenuet, le corps d'une inconnue de 20 ans est retrouvé avec une balle dans la tête. Elle portait un foulard rouge avec la croix de Lorraine. Les deux exécutions semblent liées à la Libération de la ville.

Le  corps d'Auguste Dewaele repose dans le cimetière communal de Stains. Une stèle commémorative rappelle son sacrifice à Orry-la-Ville. Une rue de Stains porte son nom. Il reçoit la mention Mort pour la France en 1956.


Sources

Musée de la Résistance - remerciements à Patricia Dewaele.


DIDOU Georges
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 1er mars 1926 à Saint-Denis, cet agriculteur est tué en traversant sur les débris du pont de Creil que les Allemands viennent de détruire ce 31 août 1944, balayé par une rafale depuis la rive droite. Une plaque apposée sur le parapet rappelle sa mémoire et celle de Robert Joubel, Daniel Prunotto, Marcel Laroche et de Lucien Hébert tous venus de Saint-Gratien pour participer à la Libération du territoire aux côtés des Alliés. Une avenue de Saint-Gratien porte son nom.

DUBOIS Maurice
Résistant FTP
tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né à Saint-Maximin en 1917, domicilié à Vineuil-Saint-Firmin, ce FFI est tué sur sa moto le 31 août 1944 au passage à niveau de Saint-Leu-d'Esserent alors qu'il effectue une mission de liaison entre les deux communes.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Vineuil-Saint-Firmin. Une impasse porte son nom à Saint-Leu-d'Esserent.

DUMONT Jean
Résistant FTP
par Jean-Yves Bonnard

Né le 25 juin 1901 à Saint-Sauveur, ce mécanicien à la manufacture d'allumettes des Saintine est tué lors du combat du 31 août 1944 qui oppose, sur la route de Béthisy-Saint-Pierre à Saint-Sauveur, une quarantaine de FTP à un détachement de 200 SS. Son nom figure sur le monument en hommage à la 14e Cie FTP du détachement Grand-Ferré à Néry.

EVELOY René Emile Gaston

par Jean-Yves Bonnard


Né le 16 mai 1920 à Paris (12e), il est arrêté à son domicile et pris comme otage par les Allemands à Béthisy-Saint-Pierre et conduit à Béthisy-Saint-Martin où il est exécuté le 31 août 1944 d'une balle dans la tête. Son corps est ensuite jeté dans la rivière Automne.

Une note de la mairie de Béthisy-Saint-Pierre mentionne que les coupables du meurtre sont les officiers du Grenadiers Erste Bat. n°463 qui se repliaient devant l'avance américaine.

Une plaque scellée sur le pont lui rend hommage. La place principale de Saint-Sauveur porte son nom par décision du conseil municipal en date du 23 août 1945.


FRENOIS Stéphane
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 21 février 1923 à Bertancourt-Epaurdon (Aisne), cet ouvrier boulanger est tué le 31 août 1944 à Rully par une patrouille allemande tandis qu'il surveillait des prisonniers allemands. Une stèle sera érigé en son honneur là où il est tombé.

GAUDICHET Henri
par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 février 1925 à Abbeville (Comme), fils d'un boucher domicilié faubourg Saint-Jacques à Beauvais, cet étudiant est tué le 30 août 1944 lors de la Libération de Beauvais.

GINISTI André

FFI tué en action


Né à Paris en 1925, ce résistant FFI est tué lors de l'attaque d'un dépôt d'armes à Saint-Vaast-lès-Mello le 22 août 1944. Une rue de Montataire porte son nom.


GUERIN Arsène
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 décembre 1894 à Gennevilliers (Hauts-de-Seine, ex-Seine), cet ouvrier d'usine est tué avec Georges Dameron et Marcel Morval par les Allemands le 31 août 1944 tandis qu'ils tentent de déminer le pont sur l'Oise ente Longueil-Sainte-Marie et Verberie.
Une autre version émanant de la mairie indique qu'il est massacré et tué vraisemblablement avec un marteau. Son corps et celui de Georges Dameron ont été retrouvés deux jours après le crime.
Un monument érigé à proximité du pont côté Verberie rappelle leur sacrifice. Leur nom figure sur une plaque posée sur le monument aux morts.

Sources:
Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.

GREUET Michel Ramire Jean
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né à Saint-Maur le 24 juin 1927, fils de Ramire Jean Baptiste Greuet et d'Irène Amélie Lamy, ce jeune résistant de Saint-Germer-de-Fly appartient au groupe de l'OCM local mené par le garagiste Dupuis. Le 31 août 1944, avec un groupe de dix résistants placés sous le commandement de son père, il participe à l'attaque du bois Leveillé où sont cachés des Allemands. Le groupe reçoit le renfort des troupes britanniques qui capturent soixante-huit Allemands. Grièvement blessé, Michel Greuet est transporté à l'infirmerie du PC de la 2e Armée anglaise et succombe dans la soirée. Il n'avait que 17 ans. Son corps repose dans l'ancien cimetière de FLy à Saint-Germer de Fly. Il reçoit la mention Mort pour la France le 23 avril 1945 et la médaille militaire.
Une rue sa commune porte son nom qui figure aussi sur le monument aux morts.

Sources:
SHD, Dossier GR16P270284 - ZERLINE Raymond, Les jeunes sous l'occupation et dans la Résistance, ONACVG de l'Oise, 2008.

HEBERT Lucien
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 juillet  1924 à Paris, ce boucher est tué en traversant sur les débris du pont de Creil que les Allemands viennent de détruire ce 31 août 1944, balayé par une rafale depuis la rive droite. Une plaque apposée sur le parapet rappelle sa mémoire et celle de Robert Joubel, Daniel Prunotto, Marcel Laroche et de Georges Didou tous venus de Saint-Gratien pour participer à la Libération du territoire aux côtés des Alliés. Une avenue de Saint-Gratien porte son nom.

HESCHEL Robert
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 15 juillet 1918, il est tué d'une balle tirée en pleine tête par un soldat allemand à Sarron le 31 août 1944. Une rue de Pont-Sainte-Maxence, sa commune natale, porte son nom.

JOUBEL Robert
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 août 1925 à Saint-Gratien (Val d'Oise, ex-Seine-et-Oise), ce monteur Levagueur est tué en traversant sur les débris du pont de Creil que les Allemands viennent de détruire ce 31 août 1944, balayé par une rafale depuis la rive droite. Une plaque apposée sur le parapet rappelle sa mémoire et celle de Georges Didou, Daniel Prunotto, Marcel Laroche et de Lucien Hébert tous venus de Saint-Gratien pour participer à la Libération du territoire aux côtés des Alliés.
Une rue de Saint-Gratien porte son nom.

LAGNY Albert Henri

Résistant

FFI tué en action ou massacré

par Jean-Yves Bonnard


Né le 21 avril 1917 à Giraumont, orphelin de père, il fut incorporé le 1er septembre 1937 au 149e régiment d’infanterie de forteresse. Stationné dans la ligne Maginot, il fut fait prisonnier en 1940 et interné en Allemagne au stalag IX-A. Rapatrié le 20 janvier 1943 au titre de cultivateur, on le note journalier chez l’agriculteur Albert Debry dans sa commune natale.

A la mi-août 1944, à Giraumont, il fut recruté dans la Résistance par Hugues Leroy avec son camarade d’école Albert Lagny. Le 27 août 1944, l’état-major FFI de l’Oise ayant mis en action les groupes actifs, le groupe n°1 des FFI de Compiègne créa un maquis de 21 hommes dans les ruines du château de Rimberlieu, entre Villers-sur-Coudun et Giraumont. Le 28 août 1944, vers six heures du matin, les FFI placés sous la direction du lieutenant Leroy-Sainte-Marie furent attaqués par un détachement allemand. Quinze d’entre eux parvinrent à s’échapper. Les six autres, Jacques de Préval, Pierre Forest, Albert Lagny, Roger Lescot, Irénée Marié et Paul Plonquet furent encerclés et capturés par les Allemands qui s’emparèrent d’armes et de munitions. Considérés comme des « terroristes », les six FFI furent torturés, exécutés sur place et enterrés dans deux fosses qui ne furent dégagées que deux jours plus tard, peu après la libération par les Américains.

Le corps d’Albert Lagny repose dans le cimetière de sa commune. Reconnu Mort pour la France, une rue de Giraumont porte son nom.

Un monument dit « de Rimberlieu » rendant hommage aux six FFI martyrs fut érigé grâce à la générosité des habitants de Giraumont, Villers-sur-Coudun et Coudun à l’entrée de la propriété du château. Il fut inauguré le 10 décembre 1944.

 

Sources:

Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Leclère-Rosenzweig Françoise, Les maquis de l’Oise, CDDP de l’Oise, 2010 - AC 21P 68136 - Etat Civil de Giraumont - Cimetière de Giraumont - Monument aux morts de Giraumont - Monument de Rimberlieu à Villers-sur-Coudun.


LAROCHE Marcel
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 février 1926 à Ermont (Val d'Oise, ex-Seine-et-Oise), cet aide-monteur est tué sur les débris du pont de Creil que les Allemands viennent de détruire ce 31 août 1944, balayé par une rafale depuis la rive droite. Une plaque apposée sur le parapet rappelle sa mémoire et celle de Robert Joubel, Daniel Prunotto, Georges Didou et de Lucien Hébert tous venus de Saint-Gratien pour participer à la Libération du territoire aux côtés des Alliés. Une avenue de Saint-Gratien porte son nom.

LARSONNIER Michel
Résistant FFI
par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 février 1928 à Saint-André-Farivillers, il demeure à Rueil-sur-Brêche. Le 3 septembre 1944, un groupe FFI auquel il appartient avec son père, fait deux prisonniers allemands dans la commune. Ces derniers sont confiés à la surveillance du jeune Michel, âgé de 16 ans, pendant que le groupe se lance à la recherche d'un troisième Allemand. Quand les FFI reviennent, ils trouvent le jeune homme tué par son propre revolver. Les deux soldats ont pris la fuite.

Sources:
Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.

LEFEVRE Christian
Résistant
tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né en 1922, il est le fils du cultivateur exploitant la ferme de Courcelles à Savignies, lui-même cultivateur à Savignies. Membre des FFI, il quitte son domicile dans la nuit du 31 août au 1er spetmebre, vers 23 heures, pour participer à une battue à la recherche d'Allemand armé d'un revolver. ll est tué à Savignies par un Allemand en fuite dans le bois en bordure du chemin de Courcelles au Détroit. Son cadavre sera retrouvé le 1er septembre avec la gorge tranchée. Son revolver n'a pas été retrouvé.

LEMAIRE Marcel
Résistant FTP du Détachement Patrie
Mortellement blessé en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 septembre 1922 à Mouy, ce résistant FTP du détachement Patrie, de Chambly, est blessé en Forêt de Compiègne le 31 août 1944. Il décède à l'hôpital le 22 septembre 1944.

LEPERE Marcelin
Abattu
par Jean-Yves Bonnard

Né le 23 novembre 1910 à Plessier-de-Roye, ce cultivateur domicilié à Bussy est tué dans sa commune le jour de la Libération, le 2 septembre 1944.

LESCOT Roger

Résistant de l'OCM

par Jean-Yves Bonnard


Né le 19 juillet 1923 à Tricot, il était titulaire du brevet élémentaire de l’école de Montdidier. Il entra dans l’administration des PTT à Compiègne en qualité d’ouvrier des lignes puis comme secrétaire du conducteur des travaux. Fils d’un ancien combattant et prisonnier de la guerre 14-18, deux de ses quatre frères étaient prisonniers en Allemagne depuis 1940 et un troisième requis pour le STO en Allemagne pendant 6 mois. Il était fiancé à Melle Thérésa Decamme, de Jaux.

Le 27 août 1944, l’état-major FFI de l’Oise ayant mis en action les groupes actifs, le groupe n°1 des FFI de Compiègne créa un maquis de 21 hommes dans les ruines du château de Rimberlieu, entre Villers-sur-Coudun et Giraumont. Le 28 août 1944, vers six heures du matin, les FFI placés sous la direction du lieutenant Leroy-Sainte-Marie furent attaqués par un détachement allemand. Quinze d’entre eux parvinrent à s’échapper. Les six autres, Jacques de Préval, Pierre Forest, Albert Lagny, Roger Lescot, Irénée Marié et Paul Plonquet furent encerclés et capturés par les Allemands qui s’emparent d’armes et de munitions. Considérés comme des « terroristes », les six FFI furent torturés, exécutés sur place et enterrés dans deux fosses qui ne furent dégagées que deux jours plus tard, peu après la libération par les Américains.

Le corps de Roger Lescot repose dans le cimetière communal du Ployron. Il a été reconnu Mort pour la France.

Un monument dit « de Rimberlieu » rendant hommage aux six FFI martyrs fut érigé grâce à la générosité des habitants de Giraumont, Villers-sur-Coudun et Coudun à l’entrée de la propriété du château. Il fut inauguré le 10 décembre 1944.


Sources

Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Leclère-Rosenzweig Françoise, Les maquis de l’Oise, CDDP de l’Oise, 2010 - AC 21P76553 - Cimetière du Ployron - Monument aux morts de Jaux et du Ployron - Monument de Rimberlieu à Villers-sur-Coudun.


LEVREZ Edmond
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 27 mai 1911 à Saulzoir (Nord), domicilié à Vauchelles, il intègre un petit groupe de Résistance à Larbroye le 31 août 1944 pour attaquer un camion allemand. Le groupe est pris sous le feu d'une mitraillette vers 22 heures. Tué en action, son corps est retrouvé le lendemain matin.

LOINTIER René
Résistant OCM
par Jean-Yves Bonnard

Né le 20 août 1910 à Courdimanche (Val-dOise, ex-Seine-et-Oise), il est domicilié dans le hameau d'Allonne, à Villers-sur-Thève. Résistant OCM, est il tué dans les combats de Libération de Grandvilliers le 30 août 1944.

MARTIN Marc
Résistant OCM
tué en action
par Jean-Yves Bonnard et Thierry Abran

Né le 18 juillet 1920 à Lévignen, électricien de profession, il est membre d'un groupe de l'OCM local mené par le cultivateur Georges Ardenois. Le 15 août 1944, suite à la trahison du garde-champêtre, des Allemands investissent Lévignen et interrogent le maire au sujet du maquis. Le lendemain, dans la nuit, le groupe de résistants mène une opération consistant à enlever des armes cachées dans le cimetière. Suite à une fausse manœuvre, Marc Martin est mortellement blessé d'une décharge de mitraillette. Ses obsèques se déroulent dans l'intimité par peur des représailles. Une stèle ornée d'une croix de Lorraine et scellée à l'entrée de Lévignen rappelle son sacrifice pour la Libération de la commune. Il y est noté matelot.

Sources:
LAMBERT Josiane, Lévignen, mon village.

MORVAL Marcel
Résistant du Front National
par Jean-Yves Bonnard

Né le 6 juin 1909 à Athies (Somme), chef de groupe à Verberie (sous-lieutenant) entré dans la Résistance en janvier 1943 ce mécanicien est tué par les Allemands avec Arsène Guérin et Georges Dameron le 31 août 1944 tandis qu'ils tentent de déminer le pont sur l'Oise ente Longueil-Sainte-Marie et Verberie. Une autre version émanant de la mairie indiqué qu'il "a été tué à coup de fusil alors qu'il traversait l'Oise".
Un monument érigé à proximité du pont côté Verberie rappelle leur sacrifice. Leur nom figure sur une plaque posée sur le monument aux morts.

Sources:
Archives départementales de l'Oise 33W8259 - Collectif, Ils ont fait le sacrifice de leur vie, ANACR-Oise, 2002.

NEUDORFF Charles
par Jean-Yves Bonnard

Né le 23 septembre 1903 à Béthisy-Saint-Martin, ouvrier ébéniste de profession, il est arrêté et fusillé le 31 août 1944 dans la forêt de Compiègne, au lieu-dit Les Eluas, à proximité de la maison forestière d'Orrouy. Une note de la mairie indique qu'il était sans armes et qu'il aurait été exécuté par les officiers du Grenadiers Erste Bat. n°463, unité allemande en repli devant l'avance américaine. Les mêmes ont passé par les armes Emile Eveloy.
Son corps repose à Béthisy-Saint-Martin.
Une stèle a été érigée sur le lieu de son exécution. La rue Appoline Carrière à Béthisy-Saint-Martin porte son nom par décision du conseil municipal en date du 24 novembre 1944. Son nom figure sur le monument en hommage à la 14e Cie FTP du détachement Grand-Ferré à Néry.

PARIS Christian
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 4 mars 1926 au Plessier-sur-Bulles, il est "frappé mortellement par une balle allemande à son poste de combat le 1er septembre 1944", comme l'indique une plaque apposée à Bulles sur son lieu de décès.

PASQUIER René
Résistant FTP
Abattu
par Jean-Yves Bonnard

Né le 13 décembre 1902 à Chaumont-en-Vexin, il est passé par les armes avec Jean Rival à Verderonne le 31 août 1944.
Une stèle apposée à Verderonne rend hommage aux deux FTP "fusillés par les Allemands".

PLESSIER Maurice
Résistant FFI
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 19 janvier 1911 à Margny-lès-Compiègne, cheminot de profession, il est tué 2 septembre 1944, au lendemain de la libération de Francières  par les Américains, lors du nettoyage d'un bois entre Francières et Hémévillers. Au cours de cette action, quatre Allemands sont abattus, un cinquième est fait prisonnier, un sixième parvient à s'enfuir.

PLONQUET Paul Robert, alias Larret

FFI

Massacré

par Jean-Yves Bonnard


Né le 6 février 1925 à Giraumont (Oise), Paul Plonquet s’engagea dans la marine nationale à Toulon jusqu’à l’invasion de la zone libre et le sabordage de la flotte française le 27 novembre 1942. Mis en congé en décembre 1942 et revenu dans son village, il travailla comme journalier à la Société française d’alimentation avant d’être employé au Centre de Ravitaillement et de Triage des Prisonniers de Guerre (CRTPG) de Compiègne. Requis pour travailler à Soissons puis à Saint-Léger-aux-Bois, il se réfugia en culture dans sa commune natale chez le cultivateur Albert Debry. A la mi-août 1944, à Giraumont, il fut recruté dans la Résistance par Hugues Leroy avec son camarade Albert Lagny. Il devint par la suite l’agent de liaison d’Hugues Leroy. Le 27 août 1944, l’état-major FFI de l’Oise ayant mis en action les groupes actifs, le groupe n°1 des FFI de Compiègne créa un maquis de 21 hommes dans les ruines du château de Rimberlieu, entre Villers-sur-Coudun et Giraumont. Le 28 août 1944, vers six heures du matin, les FFI placés sous la direction du lieutenant Leroy-Sainte-Marie furent attaqués par un détachement allemand. Quinze d’entre eux parvinrent à s’échapper. Les six autres, Jacques de Préval, Pierre Forest, Albert Lagny, Roger Lescot, Irénée Marié et Paul Plonquet furent encerclés et capturés par les Allemands qui s’emparèrent d’armes et de munitions. Considérés comme des « terroristes », les six FFI furnt torturés, exécutés sur place et enterrés dans deux fosses qui ne furent dégagées que deux jours plus tard, peu après la libération par les Américains.

Le corps de Paul Plonquet repose dans le cimetière de sa commune. Reconnu Mort pour la France, une rue de Giraumont porte son nom. 

Un frère de Paul Plonquet s’est engagé en 1942 en Algérie dans les Forces Françaises Libres. Il participa à la libération du territoire métropolitain au sein de la l’armée française reconstituée.

Un monument dit « de Rimberlieu » rendant hommage aux six FFI martyrs fut érigé grâce à la générosité des habitants de Giraumont, Villers-sur-Coudun et Coudun à l’entrée de la propriété du château. Il fut inauguré le 10 décembre 1944.


POT Louis
Résistant FFI
par Jean-Yves Bonnard

Né le 18 février 1911 à Paris, conducteur de travaux demeurant au n°7 rue JUles-Michelet à Beauvais, il est mortellement blessé lors de l'attaque de la caserne Agel durant les combats pour la Libération de Beauvais. Il décède à l'hôpital le 31 août 1944. Une plaque est apposée sur une maison où il est tombé.

POUSSOT Gaston Léon Joseph
Résistant de l'OCM puis Libé-Nord
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mars 1907 à Chaussin (Jura), normalien à Beauvais, cet instituteur père de deux enfants est nommé à Berneuil-sur-Aisne en 1934. Mobilisé, le lieutenant Poussot reçoit la Croix de guerre pour sa courageuse conduite. Démobilisé, lieutenant de réserve, il entre en relation avec l'OCM par son confrère Marcel Mérigonde, il devient responsable Libé-Nord pour le canton d'Attichy. Dans ce cadre, avec son groupe, il réceptionne plusieurs parachutages, abrite des soldats alliés et organise des actions de Résistance. Le 1er septembre 1944, tandis qu'il part en camion avec un groupe de sept hommes à la recherche de renseignements sur les positions allemandes au nord de Berneuil-sur-Aisne, il est pris à parti par des mitrailleuse allemandes au carrefour de Moranval. A l'issue du combat, Gaston Poussot est mort et deux de ses hommes sont blessés. Son corps repose dans le cimetière de Compiègne.
Une plaque commémore son souvenir sur l'école de Berneuil-sur-Aisne. Il reçoit la mention Mort pour la France. Son nom apparaît sur le monument aux mort de Compiègne et de Chaussin, le monument commémoratif des Instituteurs de l'Oise (Lycée François Truffaut) et sur deux stèles commémoratives l'une à Vic-sur-Aisne, l'autre  sur les hauteurs d'Attichy près de son lieu de mort.

PRUNOTTO Daniel Maur
Résistant
Tué en action
par Jean-Yves Bonnard

Né le 8 juillet 1925 à Saint-Gratien (Val d'Oise, ex-Seine-et-Oise), cet agriculteur est tué en traversant sur les débris du pont de Creil que les Allemands viennent de détruire ce 31 août 1944, balayé par une rafale depuis la rive droite. Une autre version mentionne que les cinq jeunes résistants partis de Saint-Gratien en jeep à la poursuite des Allemands en retraite, tombent sur une compagnie d'arrière-garde cachée au bord du pont de l'Oise où ils sont tués.
Une plaque apposée sur le parapet rappelle sa mémoire et celle de Robert Joubel, Georges Didou, Marcel Laroche et de Lucien Hébert tous venus de Saint-Gratien pour participer à la Libération du territoire aux côtés des Alliés.
Il reçoit le mention Mort pour le France.  Son nom est inscrit sur le monument aux morts du cimetière communal, sur la plaque commémorative de l'hôtel de ville, et une stèle commémorative  dans la ville.
Une rue de Saint-Gratien porte son nom.

REDONNET Jean
Résistant OCM
par Jean-Yves Bonnard

Né le 10 janvier 1909 à Beauvais, cet épicier-cafetier est membre du groupe OCM de Lévignen mené par le cultivateur Georges Ardenois. Surpris par les Allemands, il est abattu entre Gondreville et Lévignen au lieu-dit La Bascule tandis qu'il rejoignait à vélo ses camarades le 28 août 1944. Une stèle ornée d'une croix de Lorraine et scellée à l'entrée de Betz rappelle son sacrifice pour la Libération de Lévignen.

REGNIER André
Résistant OCM
par Jean-Yves Bonnard

Né le 5 octobre 1920 à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret), fils de Gabriel Régnier et d'Alice Guérin, manouvrier de profession, il rejoint le groupe OCM de Ribécourt mené par Karoubi. Il est tué le 1er septembre 1944 sur les hauteurs du mont Renaud à Passel tandis qu'il tente de prévenir les Alliés de la présence d'Allemands.
Son corps repose dans le cimetière de Ribécourt.


RIQUET Albert
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 14 février 1906 à Luzarches (Val-d'Oise, ex Seine-et-Oise), ce FFI est tué à Aux Marais le 30 août 1944 lors des combats pour la Libération.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Saint-Martin-le-Noeud.

RIVAL Jean Adolphe Armand
Résistant FTP
abattu
par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 avril 1925 à Rantigny, ce Résistant FTP, électricien de métier, reçoit la Croix de guerre avec la citation suivante: "Soldat des Forces Françaises de l'Intérieur, courageux et dévoué, a pris part à plusieurs opérations militaires contre les troupes d'occupation, se signalant par son courage et son dévouement. Le 31 août 1944, au cours d'une mission de nettoyage dans le bois de Verderonne (Oise), s'est heurté à une très forte patrouille adverse. Fait prisonnier après une défense courageuse, a été fusillé après avoir été odieusement maltraité".
Il est inhumé dans le cimetière communal de Cauffry.
Son nom est inscrit sur le monuments aux morts de Cauffry et sur les stèles commémoratives de Liancourt et de Verderonne où son nom est associé à celui de René Pasquier.

ROUSSELIN André Gilbert
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 3 février 1921 à Fresne-Léguillon, d'Emile Ignace Sylvain Rousselin (militant socialiste et maire de Bachivillers) et d'Aimée Andrée Emilienne Levalleur, cet ouvrier agricole domicilié à Bachivillers (aujourd'hui Montchevreuil) est tué par un Allemand dans sa commune le 29 août 1944 dans le parc du château. Son corps repose dans le cimetière communal.
Il reçoit la mention Mort pour la France le 24 janvier 1946. Son nom figure sur une plaque commémorative de Bachivillers où une rue porte son nom.

SEGUINEAU DE PREVAL Jacques Marie Joseph

Résistant

FFI tué en action ou massacré

par Jean-Yves Bonnard


Né à Saint-Mihiel (Meuse) le 22 février 1902, fils de l’officier Maurice Séguineau de Préval (1872-1961) et de Louise Hennet de Bernoville (1897-1963), il entra à l’école militaire de Saint-Cyr (37e promotion « La devise du drapeau », 1920-1922) et se distingua lors de la campagne du Maroc : blessé à Taza en 1926, il parvint à ramener sur son dos un de ses hommes ce qui lui valut une citation. De retour en France, il suivit les cours de lieutenant instructeur de Saumur et sortit major de sa promotion. Il se maria le 19 mars 1931 à Cannes avec Marcelle Nesme (1901-1976) et fut père d’un enfant. Commandant de cavalerie, chef d’escadrons, il demeura au château de Venette durant l’occupation et se rapprocha de la Résistance locale.

Le 27 août 1944, l’état-major FFI de l’Oise ayant mis en action les groupes actifs, le groupe n°1 des FFI de Compiègne créa un maquis de 21 hommes dans les ruines du château de Rimberlieu, entre Villers-sur-Coudun et Giraumont. Le 28 août 1944, vers six heures du matin, les FFI placés sous la direction du lieutenant Leroy-Sainte-Marie furent attaqués par un détachement allemand. Quinze d’entre eux parvinrent à s’échapper. Les six autres, Jacques de Préval, Pierre Forest, Albert Lagny, Roger Lescot, Irénée Marié et Paul Plonquet furent encerclés et capturés par les Allemands qui s’emparèrent d’armes et de munitions. Considérés comme des « terroristes », les six FFI furent torturés, exécutés sur place et enterrés dans deux fosses qui ne furent dégagées que deux jours plus tard, peu après la libération par les Américains.

Jacques Séguineau de Préval était chevalier de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de Guerre 39/45, de la médaille coloniale et de la médaille de la Résistance. Mort pour la France, une rue de Venette porte son nom. Son corps repose dans le cimetière communal de Venette.

Son frère Joseph, colonel de cavalerie, prisonnier évadé en 1940, parvint à rejoindre l’Afrique du Nord et participa à la libération de la métropole dans l’armée de Lattre. Il libèra Colmar avec son groupement de chars en février 1945. 

Un monument dit « de Rimberlieu » rendant hommage aux six FFI martyrs fut érigé grâce à la générosité des habitants de Giraumont, Villers-sur-Coudun et Coudun à l’entrée de la propriété du château. Il fut inauguré le 10 décembre 1944.


Sources:

Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Leclère-Rosenzweig Françoise, Les maquis de l’Oise, CDDP de l’Oise, 2010 - AC 21P152156 - Monument de Rimberlieu à Villers-sur-Coudun - Monument commémoratif de Venette.


TALLON Alfred
Résistant OCM

par Jean-Yves Bonnard

Né le 28 novembre 1876 à Bresles, maçon de profession, il est membre d'un groupe de l'OCM local mené par le cultivateur Georges Ardenois. Il est abattu à Macline (hameau de Betz) le 28 août 1944 sur la route allant de Betz à Lévignen. Deux de ses camarades, Jean Redonnet et Georges Dehan, sont tués le même jour au lieu-dit La Bascule, à la sortie de Lévignen. Une stèle ornée d'une croix de Lorraine et scellée à l'entrée de Lévignen rappelle son sacrifice pour la Libération de la commune.

THIEVANT Christian
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 11 février 1920 à Paris, il est noté pensionnaire à l'Institution Gabriel Prévôt de Cempuis dès l'âge de cinq ans. Cette institution laïque accueille des enfants orphelins ou de famille en situation difficile. Reçu à l'Ecole normale en juillet 1938, il est nommé instituteur à Offoy. Requis au titre du STO, il trouve du travail aux Tuileries de Saint-Paul entre juin et décembre 1943. Parvenu  à retrouver ses fonctions d'instituteur à Offoy, au début de 1944, il intègre un groupe FFI et participe à plusieurs actions. Le 3 septembre 1944, il tente avec une douzaine de FFI d'arrêter des soldats allemands cachés dans un bois à Offoy et est tué. Son nom figure sur le monument aux morts d'Halloy.

TOUCHART Jean
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

FFI tué à Songeons le 30 août 1944.
Son nom est inscrit sur une stèle commémorative de Songeons établie là où il est "tombé glorieusement".

VASSEUR Kléber
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 novembre 1906 à Bruay-sur-Escaut (Nord), domicilié au Plessis-Brion, il s'engage dans les FFI de Seine-et-Oise. Spécialiste de destructions, il attaque des chars allemands à la grenade le 26 août 1944 et trouve la mort. Il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec palmes; Une rue de Plessis-Brion porte son nom.

VERNET Marcel
Résistant OCM
par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mars 1940 à Crépy-en-Valois, cet ouvrier agricole forme un groupe de huit jeunes qui rejoint les FFI à Betz. C'est à l'entrée de cette commune qu'il est abattu le 28 août 1944.

WALLON Jacques Etienne Marie alias Orion 

Résistant OCM

par Jean-Yves Bonnard


Les frères Wallon sont les descendants du député Henri Wallon (1812-1904), auteur d'un amendement voté le 30 janvier 1875 par une voie de majorité lequel utilisait le mot " République " pour la première fois dans les textes constitutionnels. Ils sont les fils du psychologue Henri Wallon (1879-1962), résistant communiste nommé secrétaire général de l'Education nationale dans le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) présidé par le général de Gaulle jusqu'au 9 septembre 1944. 

Né le 2 décembre 1911 à Paris XVIIe, Jacques Wallon est chargé de mission 1ère classe, capitaine des FFC et inspecteur départemental des FFI. Il disparaît au cours d'une mission le 31 août 1944 entre Liancourt et Creil. Il sera élevé à titre posthume au grade de commandant.


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