Activités de la Résistance lors de la Libération
Actions de guérilla et combats
Au lendemain du Débarquement sur les côtes normandes, le 6 juin 1944, de nombreux résistants isariens intensifient leurs actions de guérillas à partir de maquis constitués dans les bois notamment autour des réfractaires au STO. Durant l’été, le département de l’Oise voit naître une dizaine de maquis, distincts les uns des autres dans leur mode de fonctionnement, dans leurs moyens, dans leur origine, mais animés par une ambition commune : harceler les troupes allemandes par des actions de sabotage, des attaques, du renseignement pour l’aviation alliée..., afin de hâter la libération du territoire.
Si les maquis de Saint-Germain-la-Poterie (constitué de réfugiés soviétiques) et de Néry - Bois-de-l'Isle - Saint-Sauveur restent actifs jusqu'à la libération, ceux du Bois Saint-Michel et de Cinqueux-Montceaux doivent être abandonnés en raison de menaces d'encerclement par les forces allemandes. Ces dernières, particulièrement bien renseignées par des dénonciations, des trahisons ou par l'usage de la torture, mènent des attaques sur plusieurs autres maquis. Si aucun coup de feu n'est tiré à Caisnes, ailleurs, l'encerclement donne lieu à des combats entre résistants et occupants au cours desquels des FFI sont tués et de nombreuses arrestations effectuées.
Si les maquis de Saint-Germain-la-Poterie (constitué de réfugiés soviétiques) et de Néry - Bois-de-l'Isle - Saint-Sauveur restent actifs jusqu'à la libération, ceux du Bois Saint-Michel et de Cinqueux-Montceaux doivent être abandonnés en raison de menaces d'encerclement par les forces allemandes. Ces dernières, particulièrement bien renseignées par des dénonciations, des trahisons ou par l'usage de la torture, mènent des attaques sur plusieurs autres maquis. Si aucun coup de feu n'est tiré à Caisnes, ailleurs, l'encerclement donne lieu à des combats entre résistants et occupants au cours desquels des FFI sont tués et de nombreuses arrestations effectuées.