Résistants V

VAILLANT Raymond
Résistant OCM

Né le 26 août 1896, garagiste à Verberie, il est responsable local de l'OCM. Il est nommé conseiller municipal en novembre 1944.

VALLET Pierre
Résistant du réseau Jean-Marie, Résistance puis OCM

Né en 1908 dans l'Yonne, secrétaire général de la mairie de Compiègne, il participe à la Résistance au sein du réseau Jean-Marie, des mouvements Résistance puis OCM. Il décède en mai 1980.

VALLIET Raymond alias Patrice Mangin
Résistant OCM

Né le 3 avril 1907 à Compiègne, ancien instituteur, il est membre de l'OCM de Crépy-en-Valois.

VAN EUW Albert
Résistant

Représentant de commerce à Choisy-au-Bac, il entre dans la Résistance en mars 1943. Il est secrétaire du CLL dans la clandestinité.

VANDERBECKEN Jacques alias Louis, Raoul
Résistant FTP
par Jean-Pierre Besse

Né le 11 décembre 1922 à Creil, il entre en mai 1943 dans les FTP pour échapper au STO. Il a pour pseudonyme Louis et Raoul dans la région de Noyon. En juillet 1943, il participe à l'attaque de la prison de Saint-Quentin. A la fin de la guerre, il est responsable technique des FTP et capitaine FFI.

VANHOUHEUSDEN Georges ou VANHOUSTEN

Résistant OCM et du réseau Shelburn

par Jean-Yves Bonnard


Né en 1906, électricien auto, chef du groupe OCM de Bulles, il héberge des aviateurs alliés. Il est nommé conseiller municipal en novembre 1944.



VANOLI Joachim
Résistant Libé-Nord

Né en 1906, employé de la SNCF à Creil, il participe activement à la Résistance au sein de Libé-Nord. Il est nommé conseiller municipal à la Libération et élu en 1945.

VARD Robert alias Bob
Résistant du réseau Zéro-France

Né en 1902 à Chantilly, agent technique à la SNCF, il est membre du réseau Zéro-France de juin à novembre 1943 en qualité d'agent P1 et de novembre 1943 à août 1944 en qualité d'agent P2.

VASSEUR Kléber
Résistant
par Jean-Yves Bonnard

Né le 26 novembre 1906 à Bruay-sur-Escaut (Nord), domicilié au Plessis-Brion, il s'engage dans les FFI de Seine-et-Oise. Spécialiste de destructions, il attaque des chars allemands à la grenade le 26 août 1944 et trouve la mort. Il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec palmes; Une rue de Plessis-Brion porte son nom.

VASSEUR Raymond alias "Pierre"
Résistant FTP du détachement Patrie
par Jean-Pierre Besse

Raymond Vasseur est né le 4 ou 14 avril 1923 à Chambly où son père est manœuvre aux chemins de fer. Mécanicien à la SNCF, il travaille aux ateliers de Moulin-Neuf. Raymond Vasseur est l'un des dirigeants des Jeunesses communistes sur Chambly. Arrêté avec Claudine Petit, responsable départementale, et René Didelet, il s'évade avec eux dans la nuit du 3 au 4 avril 1943 de la gendarmerie de Neuilly-en-Thelle avec la complicité des gendarmes et l'aide des FTP Patrie.
Le 31 juillet 1943, il est condamné, par défaut, à une peine dix ans de travaux forcés en compagnie de René Didelet, Fernand Charache et Martial Bée, tous en fuite. Claudine Petit est condamnée à vingt ans de travaux forcés. Les trois présents : Lucien Régnier, Jean Gossiaux et Albert Cléry sont condamnés à cinq ans de prison et 40 000 francs d'amende. Lucien Régnier est mort en déportation, Albert Cléry est revenu des camps.
Avec René Didelet, il est condamné à quinze ans de travaux forcés (confusion des peines) pour "avoir substitué à Chambly des plaques portant le nom de communistes notoires aux plaques officielles apposées dans plusieurs rues".
Selon le témoignage de sa sœur, après son évasion, Raymond Vasseur serait parti en Espagne, puis en Algérie, enfin en Floride. Il est revenu en France en mars 1946. Il est mort en mai 1996 à Le Porge, près de Bordeaux. Pourtant, il figure dans le dossier Horcholle - Franck de la Section spéciale. Arrêtés le 28 août 1943 à Liancourt, ces deux derniers affirment avoir eu des contacts avec "Pierre" et avoir réalisé avec lui plusieurs actions en juillet. Le dossier mentionne qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre Raymond Vasseur le 13 septembre. Marceau Horcholle et Jean Franck déclarent que "Pierre" a quitté la planque le 15 août et a averti "qu'il partait à Paris car il était grillé dans le coin".

Source:
AD Oise, 33 W 8 351 - AD Oise, 33 W 8 254 et 33 W 8 254 bis - AD Oise, 1 232 W 260 - AD Somme, 963 W 8.

VAUDELIN William
Résistant FTP du détachement Grand-Ferré
par Jean-Pierre Besse

Né en 1899 à Beaulieu (Indre-et-Loire), domicilié à Paris, engagé volontaire en décembre 1916, il est blessé le 14 juin 1940. Prisonnier, il s'évade du Luxembourg en décembre 1940 et participe à la Résistance en Touraine puis en Normandie à partir de février 1941. Arrêté par la Gestapo en juin 1941, relâché en septembre, il est une nouvelle fois arrêté en avril 1942 et condamné. Il s'évade en octobre, participe à la Résistance dans l'Oise. Il devient l'un des responsables du détachement Grand-Ferré en avril 1944.

VERIN Gabriel
Résistant Libé-Nord

Né en 1914 à Grémévillers, il organise en 1943 dans sa région un groupe de Résistance rattaché à Libé-Nord.

VERMONT Marcel
Résistant
Déporté n°51499
par Jean-Yves Bonnard

Né le 27 octobre 1911 à Crisolles, cet ouvrier entre dans la Résistance dès 1940 dans le groupe organisé par Dumontois à Noyon. Il est arrêté le 5 octobre 1941 et déporté à Buchenwald puis à Dora. Il décède en mai 1988.

VERNET Marcel
Résistant OCM
par Jean-Yves Bonnard

Né le 9 mars 1940 à Crépy-en-Valois, cet ouvrier agricole forme un groupe de huit jeunes qui rejoint les FFI à Betz. C'est à l'entrée de cette commune qu'il est abattu le 28 août 1944.

VERPILLAT Raymond 

Résistant Groupe Police

Déporté n°81016

par Jean-Yves Bonnard et Marc Pilot


Né le 28 février 1913 à Bar-sur-Aube (Aube), de nationalité française, gardien de la paix au commissariat de Compiègne, il réside au n° 24 rue du Petit-Château avec son épouse Germaine et un enfant. Entré dans la police en 1943, résistant du groupe « Police », il est arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfurt. Il décède le 9 mars 1945 des suites d’une scarlatine à Neu-Stassfurt. Il est inhumé au cimetière du Nord à Compiègne en septembre 1952.


VERY Ernest
Résistant VOP puis OCM
par Jean-Pierre Besse

Ernest Véry est né dans l'Aisne le 16 janvier 1916. Il exerce dans ce département le métier d'instituteur avant d'occuper un emploi aux services des poids et mesures.
Ernest Véry est nommé instituteur à Lévignen en octobre 1940. Secrétaire de mairie, il fabrique de faux papiers et, au début de 1943, est contacté par Georges Ardenois, cultivateur dans la commune et responsable d'un groupe de Résistance.
Selon Ernest Véry, ce groupe est rattaché aux Volontaires ouvriers paysans et travaille en liaison avec les résistants de la SNCF de Crépy-en-Valois.
Après une série d'arrestations, Ardenois et Véry reprennent contact avec la Résistance par l'intermédiaire d'Amédée Bouquerel.
Ernest Véry, "Albert", est nommé en juin 1944 chef des FFI du sous-secteur de Crépy-en-Valois avec le grade de capitaine.
Après la Libération, il devient l'un des responsables de la SFIO à Soissons (Aisne) et finit sa carrière professionnelle comme inspecteur divisionnaire des poids et mesures.

Sources :
Témoignage : Archives Jean-Pierre Besse, Véry Ernest, 6 janvier 1994, enregistrement cassette audio .

VIGNE-FLACOZ Maurice
Résistant FTP du détachement Valmy puis Grand-Ferré

Né en 1924 à Venette, chaudronnier soudeur, il entre dans la Résistance chez les FTP du groupe Valmy en juillet 1943 puis Grand-Ferré.

VIGNY Jacques

Résistant Groupe Police

Déporté n°81030

par Jean-Yves Bonnard


Né le 6 septembre 1921 à Vic-sur-Aisne (Aisne), de nationalité française, Jacques Vigny devient gardien de la paix au commissariat de Compiègne. Résistant du groupe « Police », il est arrêté le 8 juillet 1944, déporté à Buchenwald puis à Neu-Stassfur Evadé lors de l'évacuation du camp en forêt de Torgau le 18 avril 1945, il revient en France. Trésorier de l'amicale des déportés à Stassfurt depuis 1982, il effectue de nombreux voyages sur les lieux de mémoire de l'amicale. Il contribue largement aux recherches effectuées pour retrouver les emplacements où ses camarades sont tombés. Nombre d'entre eux ont, grâce à lui, retrouvé un nom qui remplace la mention «déporté inconnu ». Il est à l'origine avec ses camarades du convoi Max Brézillon et Albert Robert, de la stèle du dernier train implantée au carrefour Bellicart à Compiègne. Depuis une trentaine d'années, il assure la liaison avec les services compétents de la mairie de Compiègne. En outre, il effectue de nombreuses conférences dans les écoles.


VILLAIN Gilbert
Résistant Front National

Né en 1911 à Hirson, huissier à Betz, chef du Front national, il devient président du Comité Cantonal de Libération de Betz en 1945.

VILLATTE Hélène alias "Denise"

Résistante OCM et BOA

par Jean-Pierre Besse


Hélène Barte naît à Lunéry (Cher) le 26 mai 1908. Elle entre à la mairie de Creil comme sténo-dactylo le 1er janvier 1937. Militante socialiste, Hélène Villatte est proche de Jean Biondi et entre dans la Résistance très tôt.

C'est au sein de l'OCM et du BOA qu'elle participe à la Résistance. Sa situation lui permet de fabriquer des fausses cartes d'identité, des fausses cartes de travail et des faux certificats de travail. Hélène Villatte estime qu'elle est venue en aide à quatre-vingt-deux prisonniers évadés, qu'elle a hébergé un officier américain, un officier du Deuxième Bureau belge, deux parachutistes polonais et qu'elle à délivré trois cent une cartes d'identité.

Hélène Villatte assure la liaison avec les responsables départementaux de l'OCM et du BOA, puis avec le responsable du 3é Bureau des FFI. Elle cache aussi des armes et un appareil radio émetteur. Sa citation à l'ordre du régiment note qu'elle "s'est particulièrement distinguée le 30 août au cours de la libération de Rieux, Cinqueux et Creil".

Après la guerre, elle devient secrétaire de mairie le 1er janvier 1948, rédacteur principal le 1er juillet 1952, sous-chef de bureau le 1er janvier 1962 et enfin chef de bureau d'aide sociale le 1er janvier 1965. Elle prend sa retraite le 1er juin 1973 et se trouve à l'origine du club du troisième âge de Creil en décembre 1974.

Son mari, François, mécanicien aux Etablissements Cima-Wallut, né le 10 novembre 1901 à Mourioux (Creuse), participe lui aussi à la Résistance au sein de l'OCM. Il est conseiller municipal SFIO de 1945 à 1959. Hélène Villatte est morte à Limoges en octobre 1999. Elle était décorée de la médaille de la Résistance et de la médaille de la Résistance polonaise (3 avril 1948).


Sources:

Besse Jean-Pierre, L'Oise septembre 1940 - septembre 1944, Gouvieux, 1994, 218p.


VILLEMIN Alice alias Paulette

Résistante CND-Castille

par Jean-Yves Bonnard


Né le 25 septembre 1909 à Thenon (Dordogne), Alice Belouet épouse Louis Villemin. Sténo dactylo demeurant à Paris (XIe), elle entre au réseau CND en août 1943 en tant qu’asile radio pour l’agence de Beauvais. Elle se coupe du réseau le 28 décembre 1943. Elle contacte le MUR et passe au réseau action du maquis du Loiret en 1944, sous les ordres du colonel Rondenay (Jarry).



VILLEMIN Louis alias Gobelins

Résistant CND-Castille

par Jean-Yves Bonnard


Né le 24 juin 1907 à Equeurdreville (Manche), marié à Alice Belouet, il est domicilié à Paris (XIe). Il  entre au réseau CND le 1er juillet 1943 comme agent P2 sous le numéro 89596. Technicien opérateur radio à l’agence de Beauvais, il quitte la CND le 28 décembre 1943 pour rejoindre le réseau action au service du colonel Rondenay (Jarry).



VINCENOT Henri alias Gustave

Résistant FTP du détachement Jacques Bonhomme

par Jean-Yves Bonnard


Né le 17 avril 1907 à Vauclerc (Marne) Henri Vincenot s’installe à Wavignies à la fin des années 1930 pour exercer la profession de gardien de la propriété de la famille Langlois de Septenville. 

Membre du détachement FTP Jacques Bonhomme, il participe au sauvetage d’aviateurs alliés (dont le 2nd Lt James G. Bormuth rescapé du crash de son bombardier B17 à Montiers le 15 septembre 1943, et le sergeant F.J. Carey rescapé du crash de son Lancaster le 18 avril 1944). Il serait aussi l’auteur d’une cinquantaine de sabotages, d’attaques de convois, d’opérations de récupérations d’armes et de déraillements de trains. Un rapport lui attribue le vol de ticket de rationnement à Wavignies (28 décembre 1943), à Saint-Morainvilliers (26 janvier 1944) et au Quesnel-Aubry (29 janvier 1944) ainsi que l’attaque de la mairie de Laneuvilleroy.

Au cours de cette attaque, trois de ses hommes sont arrêtés : Michel Cozette, Richard Merceille et Anicet Deilhes. Les deux premiers sont incarcérés à Clermont, transférés à la prison de la Santé à Paris, jugé par un tribunal militaire allemand et condamnés à mort. Ils sont libérés le 17 août 1944 lors de l’insurrection parisienne. Anicet Deilhes, quant à lui, parvient à s’enfuir et est à l’origine de la rafle de Saint-Just-en-Chaussée, le 3 juillet 1944. Lors de cette descente, le lieutenant FFI Henri Vincenot est arrêté et mortellement blessé par des balles allemandes sous les yeux de sa femme Yvonne et de ses deux enfants alors qu’il tente de s’enfuir. 

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la mairie et celui du cimetière. Une rue de Wavignies porte son nom depuis le 3 juillet 2010.


Sources :

Besse Jean-Pierre, Bonnard Jean-Yves, Rafles et massacres de l’été 44 dans l’Oise, CRDP Académie d’Amiens, CDDP Oise, 2012 – SHD dossier des résistants cote GR 16 P 350154.


VINCENT Maurice
Résistant

Chef du groupe FFI de Thiescourt à la Libération, il devient président du CLL.

VINCHE Raymond

Résistant communiste

Déporté

par Fabien Crinon


Né le 10 janvier 1913 à Noyon, Raymond Vinche devient un des militants communistes les plus actifs dans le Noyonnais. Manœuvre, il milite à la CGT. Arrêté le 7 juillet 1941 par des gendarmes français, en même temps que deux autres militants communistes noyonnais qui seront libérés (René Masse et Maurice Leleu), il est interné le 16 juillet 1941 au camp de Royallieu à Compiègne. Raymond Vinche est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45 000».  Il est affecté au camp d’Auschwitz I et y meurt le 18 septembre 1942. 

Le 8 juillet 1973, un hommage public est rendu à Noyon au carrefour des rues Gabriel-Fauré et des Sept-Péchés-Capitaux  au groupe de cinq résistants communistes (FTP) mené par André Dumontois, dont Raymond Vinche.

Le 24 avril 1975 sont gravés sur les plaques dans la crypte du monument aux morts de Noyon les noms des vingt combattants et douze déportés dont Raymond Vinche nés à Noyon « Morts pour la France » pendant la Seconde Guerre mondiale.


Sources 

Archives départementales de l’Oise, Archives de l’ANACR. 74J169. Archives municipales de Noyon.


VIOLET Raymond
Résistant de l'OCM

Gérant du Crédit agricole de l'Ile-de-France, il dirige un groupe OCM à Pronleroy. il décède à Compiègne le 1er mars 1983.

VISSE Roger
Résistant de l'OS
Déporté

Né le 14 décembre 1923 à Coudun, membre de l'OS, il est l'un des auteurs des attentats réalisés le 1er mai 1942. Arrêté, il est déporté en janvier 1944 à Karlsruhe, Frankfort puis Rheinbach. Il meurt en déportation.

VIVILLE Alexandre Julien

Résistant FTPF du détachement Patrie

Massacré d’Andeville

par Jean-Yves Bonnard


Né le 2 février 1923 à Esches (Oise), célibataire,  il exerce la profession de manœuvre spécialisé au Moulin Neuf à Chambly. Il est noté résistant FTP au détachement Patrie en décembre 1943 et opère dans le secteur de Chambly où il participe à plusieurs opérations contre l’occupant.

Il est raflé le 27 août 1944 à Andeville avec 35 autres personnes. Emmenées en camions, 17 d'entre elles  dont Alexandre Viville sont forc d'en descendre et abattus par les Allemands, rue Jean Jaurès.

Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant.

Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée sur son domicile au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945) à Andeville, sur la stèle des cheminots des ateliers du Mouli Neuf à Chambly et sur le monument aux morts d'Esches.. Il reçoit la médaille militaire et la Croix de Guerre.



VOISY Lucien Marcel
Résistant Libé-Nord
Massacré d’Andeville
par Jean-Yves Bonnard

Né le 24 février 1897 à Andeville (Oise), fils de Raoul Désiré Voisy et de Marie Joséphine Augustine Leulier, il exerce la profession d’artisan boutonnier (tabletier).
Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, il arrive au corps le 9 janvier 1916 au 18e Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est promu caporal le 15 juin 1918 puis sergent le 29 novembre de la même année. Il passe au 10e Régiment d’Infanterie le 26 mars 1919 puis au 157e Régiment d’Infanterie le 26 mai 1919. Il est mis en congé le 5 octobre 1919 avec un certificat de bonne conduite. Médaillé militaire (JO du 24 janvier 1939), il reçoit la Croix de guerre 1914-1918.
Marié et père d’un enfant, il se présente en 1929 et en 1935 comme candidat du parti communiste aux élections municipales d’Andeville. Devenu directeur d’usine, il est noté membre du mouvement Libé-Nord à partir du 1er juin 1944.
Il est raflé lors de la descente des Allemands dans Andeville le 27 août 1944, et est exécuté d’un coup de fusil par le pseudo déserteur allemand sous les tilleuls de la place de la République avec sept autres habitants.
Son corps, d’abord enterré à la hâte le jour du massacre par ordre des Allemands dans une fosse commune dans le cimetière d’Andeville, est exhumé pour être placé dans une tombe individuelle dans un carré du souvenir. Une cérémonie rendra hommage aux victimes du massacre le 3 septembre suivant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur le mur de l’église et sur celle apposée sur son domicile au n°48 rue Jean Jaurès (inaugurées le 22 avril 1945).
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume par décret du 6 novembre 1961 (JO du 10 novembre 1961), comportant l’attribution de la Croix de guerre avec palme.

VOITURIEZ Paul
Résistant OCM

De Senlis, il résiste au sein de l'OCM.

VOLLARD Marceau
Résistant Front National

Né le 29 novembre 1897, agent à la SNCF, il est résistant au Front National.
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