Victimes juives

Victimes juives


ABEND Léa
De Trie-Château, elle est arrêtée le 18 juillet 1942, . Transférée à Drancy, elle fait partie du convoi n°12 du 29 juillet 1942 à destination d'Auschwitz.

BREIMAN Leib
Né à Chisinau en Bessarabie le 27 mai 1904, il épouse Zlata Suigassina, née le 21 mars 1910 à Nijni-Novgorod. Il exerce la médecine à Crillon et a deux garçons, Lucien (né le 22 décembre 1937) et Michel (né le 6 décembre 1935). Sa belle-mère, Golda Tchernoff née le 15 mai 1863 à Nijni-Novgorod (Russie) meurt à Crillon en 1941. Son frère, retourne en URSS en 1922 et devient directeur des chemins de fer de Kiev. Arrêté en 1938, il est mort au Goulag en décembre 1944.
En 1941, lorsque le docteur Breiman est interné comme sujet russe, les habitants de la commune signent une pétition demandant son retour.
Le docteur Leib Breiman est arrêté à Crillon avec sa femme Zlata et ses enfants Michel et Lucien. Ses deux fils sont pensionnaires à Chantilly mais sont rentrés au village pour les vacances de Noël. Leib Breiman et sa famille sont incarcérés au camp de Drancy le 5 janvier 1944 sous le n°10710, 10711, 10712 et 10713, déportés à Auschwitz par le convoi n°66 le 20 janvier 1944. L'épouse du docteur et les deux garçons sont gazés le 24 janvier 1944. Leib Breiman a survécu à la Marche de la mort et libéré à Buchenwald. A la Libération, les habitants de Crillon se sont cotisés pour lui permettre de redémarrer son activité professionnelle. Sa maison avait été pillée, sa voiture retrouvée à La Rochelle.
Le docteur Breiman est mort à Paris en 1993.

BREIMAN Zlata née SUIGASSINA
Née le 21 mars 1910 à Nijni-Novgorod, elle est la femme du docteur Leib Breiman. Arrêtée le 4 janvier 1944, la famille Breiman est incarcérée au camp de Drancy le 5 janvier 1944 sous le n°10710, 10711, 10712 et 10713. Ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°66 le 20 janvier 1944. Zllata Breiman et ses deux garçons sont gazés le 24 janvier 1944.

CAHEN Gaston
Né le 2 février 1877 à Versailles, il est fils d’un officier d’origine israélite. Licencié ès lettres, diplômé de l’Ecole des longues orientales en chinois, il participe à une mission scientifique en Russie en 1902 par le ministère de l’Instruction publique et des beaux-Arts. En 1904, pensionnaire de l’Ecole Française de l’Extrême-Orient, il séjourne en Indochine mais est rapatrié au bout de quatre mois pour raisons médicales. Il publie en 1911 Les cartes de Sibérie au XVIIIe siècle : essai de bibliographie critique et en 1912 une Histoire des relations de la Russie avec la Chine sous Pierre le Grand. Il devient professeur aux lycées de Nancy, Longwy, Toulouse puis au lycée Félix-Faure de Beauvais à partir de 1926.
Devenu aveugle, ce socialiste et libre-penseur, auteur de nombreux articles dans des revues et journaux progressistes (La Grande Revue), cesse son activité professorale.
Il est arrêté avec sa femme Marguerite à Beauvais au début de l’année 1944. Arrivés le 5 janvier 1944 à Drancy, ils sont internés sous les matricules 10759 et 10760. Ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°66 le 20 janvier 1944.
Une plaque est apposée sur leur maison de Beauvais en janvier 1954. Une rue de Beauvais porte leur nom.

CAHEN Marguerite née LAZARD
Née en 1893, femme de Gaston Cahen, elle est institutrice. Ils ont un fils, Pierre-Louis, né en 1921. En 1940, Marguerite Cahen est révoquée de l’enseignement. Elle est arrêtée avec lui Marguerite à Beauvais au début de l’année 1944. Arrivés le 5 janvier 1944 à Drancy, ils sont internés sous les matricules 10759 et 10760. Ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°66 le 20 janvier 1944.
Une plaque est apposée sur leur maison de Beauvais en janvier 1954. Une rue de Beauvais porte leur nom.

COHEN Mathilde
Elle est son fils Victor sont arrêtés et font partie du convoi n°66. Son mari Jacques avait été appréhendé en février1943 et déporté en mars.

COHEN Maurice


Maurice Cohen est né le 11 décembre 1870 à Tunis. De nationalité française, il est représentant de commerce et  habite au 71 rue de Paris à Noyon.

Arrêté le 4 janvier 1944 lors d’une rafle massive des juifs de l’Oise, il est interné à Drancy le lendemain sous le matricule 10744. Déporté à Auschwitz le 20 janvier par le convoi n°66, il meurt gazé le 25 janvier 1944. 


DE LANGLADE Lucie née STERN

La baronne de Langlade, née Lucie Ernesta Henriette Stern, est née le 20 octobre 1882 à Paris. Elle est la fille du baron Louis Stern et d’une mère italienne. Mariée à Pierre Marie Girod de Langlade le 9 avril 1904, convertie au catholicisme le 17 juin 1911, elle donne naissance à un fils, Louis de Langlade. Elle habite le château de Cuts et est la sœur de la marquise Marie-Louise de Chasseloup-Laubat, amie intime de Mme la Maréchale Pétain. Le maréchal, lui-même, est un habitué de leur logement parisien (10 rue Léonard-de-Vinci) et de chasses à Cuts. Lucie de Langlade est présidente de la Croix-Rouge de l’Oise et s’est investit dans plusieurs œuvres sociales.
Contrairement à sa sœur, la baronne Girot de Langlade n’a pas obtenu d’exemption d’étoile ni le statut d’aryenne d’honneur malgré la proposition du maréchal Pétain via le docteur Ménétrel.
Elle est arrêtée à Cuts le 3 janvier 1944 à l’heure du repas, par des Allemands qui l’embarquent dans un camion bâché et emmenée à Noyon puis à Compiègne – Royallieu le 4 janvier. Internée le 5 janvier 1944 à Drancy sous le matricule 10757, elle est déportée à Auschwitz par le convoi n°66 le 20 janvier 1944. Elle décède dans les chambres à gaz le 24 janvier 1944.
De gauche à droite : le général Féraud,
la baronne Lucie de Langlade, Anne Morgan,
le maréchal Philippe Pétain, Anne Murray Dike, le 20 juillet 1924 à Blérancourt

GERSZT Beila
Née le 25 décembre 1910, elle est arrêtée avec ses deux fils, David (né le 11 juillet 1932 à Paris) et Nathan (né le 17 avril 1934 à Paris) à Formerie. Les deux enfants sont emmenés en présence de leurs camarades de classe. Le mari de Beila, Chaîm, marchand-épicier de profession, a été déporté dans le premier convoi en juin 1942 et est mort dès le 4 juillet.
Beila et ses enfants sont internés à Drancy le 5 janvier 1944 sous les n°10734, 10735 et 10736. Ils sont déportés à Auschwitz par le convoi n°66 du 20 janvier 1944.


GOBERT Léa née SCHIFMANN
Née le 1er janvier 1900 à Rzeszoid (Pologne), devenue française par le mariage, elle demeure à Grandru. Arrêtée à Grandru le 5 janvier 1944, elle est internée à Drancy sous le matricule 10761 et déportée à Auschwitz par le convoi n°67 le 3 février 1944.


GOLDBLUM Rebecca née BIRNBAUM
Née le 26 avril 1878 à Pinchova (Pologne), elle est arrêtée le 12 octobre 1942. Elle est déportée le 3 novembre 1942 à Auschwitz par le convoi n°40.

KETTLER Rose

Le 18 juillet 1942,  Rose Kettler, de Formerie, est arrêtée. Elle part comme Fanny Rubinstein dans le convoi n°32. Elle laisse en France un fils qui survit à l'occupation. 


LOWENBRAUN Rose
Née en Roumanie en 1907, devenue française en 1938. Médecin au sanatorium de Chaumont en Vexin, sa thèse soutenue en 1934 porte sur « le gluconate de calcium en phtysiothérapie, tuberculose pulmonaire, hémoptysie, exsudats, rhumatisme allergique ». Internée à Drancy en décembre 1942, malgré une pétition des malades du sanatorium de Chaumont-en-Vexin qu'elle dirigea, elle est déportée par le convoi n°48 du 13 février 1943.

MALMED Chana née BLUM

Née le 10 décembre 1911 à Brest-Litovsk, elle épouse Srul Malmed avec qui elle aura deux enfants, Rachel et Léon. Ces derniers sont recueillis par la famille Ribouleau de Compiègne lors de son arrestation le 19 juillet 1942. Elle est déportée avec son mari, son beau-frère et sa belle-soeur à Auschwitz par le convoi n°11 du 27 juillet 1942. Elle meurt dans les chambres à gaz.


MALMED Charles

Né le 10 octobre 1938 à Compiègne, il est le fils de Joseph et de Martha Malmed. Après l'arrestation de ses parents en juillet 1942, il est recueilli par des voisins, les Baugis. Lors de l'arrestation de Charles, Yvette Baugis, institutrice, se propose comme otage de remplacement. Un SS lui répond: « vous n'avez pas de sang juif, lui, il en a ». Charles est interné à cinq ans à Drancy sous le matricule 10729. Il est déporté le 20 janvier 1944 par le convoi n°66 à destination d’Auschwitz. 

La photo de Charles Malmed figure dans l'ouvrage Le mémorial des enfants juifs déportés de France, de Serge Klarsfeld.



MALMED Josef
Né le 18 octobre 1908 à Brest-Litovsk (Russie), il exerce la profession de marchand forain ambulant à Compiègne et demeure 9 rue du Pigier à Compiègne avec son épouse Madeleine et son fils Charles, né en 1938. Il est arrêté le 19 juillet 1942 et est déporté avec sa femme, son frère et sa belle-soeur à Auschwitz par le convoi n°12 du 29 juillet 1942. Il meurt dans les chambres à gaz à l'âge de 34 ans. Le Journal officiel le note Mort en déportation le 3 août 1942.

MALMED Madeleine née ROZENVACEN
Née le 29 juillet 1905 à Varsovie (Pologne), femme de Josef Malmed, elle exerce la profession de couturière. Le couple habite au n°9 rue des Pigier à Compiègne avec son fils, Charles. Elle est arrêtée le 19 juillet 1942 et est déportée avec son marié, son beau-frère et sa belle-soeur à Auschwitz par le convoi n°12 du 29 juillet 1942. Elle meurt dans les chambres à gaz à l'âge de 37 ans.

MALMED Srul

Né le 13 mai 1906 à Brzesc-sur-Burg (Pologne), il exerce la profession de marchand ambulant, de tailleur puis de manoeuvre terrassier et est domicilié à Compiègne. Marié à Chana, il est le père de Rachel (née à Saint-Quentin en 1932) et de Léon (né à Compiègne en 1937). Il s'engage dans l'armée français en 1940. De retour à Compiègne, il trouve sa maison détruite par les bombardements. La famille s'installe au 3e étage de la rue Saint-Fiacre . Il est arrêté le 19 juillet 1942 et est déporté avec sa femme, son frère et sa belle-soeur à Auschwitz par le convoi n°11 du 27 juillet 1942. Il meurt dans les chambres à gaz.


MONDOR Marcel
Né le 21 décembre 1890 à Paris (16r), de nationalité française, ce marchand-épicier marié à Julienne Schalbach et père de deux filles, il habite rue des trois Barbeaux à Compiègne. Mobilisé en 1939, il a été blessé au combat. Arrêté le 4 janvier 1944, arrivé le lendemain à Drancy, interné sous le matricule 10749, il est déporté par le convoi n°66 au départ de Drancy le 20 janvier 1944 à destination d’Auschwitz où il décède le 25 janvier 1944.

MONDOR Julienne née SCHALBACH
Née à Schalbach le 27 janvier 1891, femme de Marcel Mondor, elle est arrêtée le 4 janvier 1944 et internée à Drancy sous le matricule 10750. Elle est déportée par le convoi n°66 le 20 janvier 1944 à destination d’Auschwitz.

MOSCOVICI David
Né le 12 juillet 1887 à Batasaines (Roumanie), il est naturalisé français par décret du 9 octobre 1924. Noté manutentionnaire et marchand épicier, il est marié à Julienne Schalbach et habite avec la mère de Marie (née en Pologne en 1873) au 137 rue de Paris à Compiègne. Engagé volontaire pendant la Première Guerre mondiale, il y obtient la Croix de guerre. Il est arrêté à Compiègne le 4 janvier 1944, arrivé à Drancy le 17 avril 1944, interné sous le matricule 20031, déporté à Kaunas/Reval par le convoi n°73 le 15 mai 1944.

MOSCOVICI Marie née GOLDBLUM
Née le 17 mai 1899 à Paris (9e), elle habite au 137 rue de Paris à Compiègne et est marchande épicière de profession. Arrêtée puis internée le 5 janvier 1944 sous le matricule 10754 à Drancy, elle est déportée à Auschwitz par le convoi n°66 du 20 janvier 1944.

MULLER Mindel née OFFENBERG
Née le 24 mai 1899 à Rzeszow (Pologne), mère d'une fille, Sabine, née à Rouen en 1932. Elle demeure àCompiègne. Elle est déporté en 1942.

PALENCIA Isidore
Né en 1902 à Constantinople, tout comme sa femme Elise Lickli. Le couple habite d'abord à Paris où naissent deux de leurs enfants (Jeannette, née le 20 janvier 1923 et Michel né le 18 octobre 1926). Le couple s'installe ensuite au n°20 rue d’Austerlitz à Compiègne,  où naissent Lazare (né le 25 juillet 1927), Marcel (né le 7 mars 1930) et Salomon (né le 30 janvier 1932). En 1940, Isidore Palencia est retenu à Périgueux en zone non occupée. Son fils Michel résidera à Paris, au 47 rue Basfroi (11e).

PALENCIA Elise née LICKLI
Née le 10 décembre 1896 à Constantinople (Turquie), elle et trois de ses enfants, Marcel (né le 7 mars 1930 à Compiègne), Lazare (né le 25 juillet 1927 à Compiègne), et Salomon (né le 30 janvier 1932 à Compiègne) sont arrêtés le 4 janvier 1944. Ils sont internés à Drancy et déportés par le convoi n°66 du 20 janvier 1944 (matricules 10725 à 10728).

PALENCIA Jeannette
Née le 20 janvier 1923 à Paris (13e), elle habite à Compiègne. elle est arrêtée pour avoir refusé de porter l'étoile jaune. Elle est déportée dans le convoi 48 du 13 février 1943 vers Auschwitz.

ROMI Aron
Né le 14 mai 1883 à Istanbul (Turquie), marié à Siniara Signora, ce marchand épicier demeurant au 3 rue de Clermont à Compiègne est arrêté et emmené à Drancy le 5 janvier 1944. Interné sous le matricule 10766 il est déporté le 20 janvier 1944 à Auschwitz par le convoi n°66.

ROMI Siniora née NEFOUSSI
Née en 1902 à Salonique (Grèce), femme d’Aron Romi, elle est internée sous le numéro de matricule 10767. Elle est déportée par le même convoi n°66 que son mari le 20 janvier 1944 à Auschwitz.

RUBINSTEIN Fanny

Le 18 juillet 1942, Fanny Rubinstein est arrêtée par les gendarmes de Formerie et fait partie du convoi n°32 du 14 septembre 1942. Ses parents, ses oncles et tantes, sa cousine, tous originaires de Galicie, furent tous assassinés en Pologne. Ses deux fils ont survécu. 


RYBSTEIN Ruchla née Myrel

Née à Varsovie en 1901, elle réside à Rouen où son mari Léon Isidore Rybstein a été arrêté en juin 1941. Interné au camp de Royallieu-Compiègne jusqu'en septembre 1942, il est transféré à Drancy puis déporté par le convoi n°32 du 14 septembre 1942.

Expulsée sur décision des autorités allemandes de Rouen vers un département "de l'intérieur", elle s'installe à Thourotte, dans l'Oise, en mai 1942, avec ses quatre fils lesquels sont arrêtés en novembre 1942.

Ruchla Rybstein est arrêtée à octobre 1942 à Thourotte et déportée par le convoi n°40 du 4 novembre 1942.


RYBSTEIN Henri

Né en 1930 à Mont-Saint-Aignan, fils de Léon et Ruchla Rybstein. Après l’arrestation du père de famille, sa mère Ruchla emmène ses quatre fils à Thourotte. Il est confié avec ses frères par le commissaire de police de Compiègne à une famille de la rue de Paris à Compiègne, probablement chez David et Marie Moscovoci. Henri et son frère Bernard sont arrêtés le 4 janvier 1944 et déportés dans le convoi du 20 janvier suivant.


RYBSTEIN Bernard

Né en 1933 à Mont-Saint-Aignan, fils de Léon et Ruchla Rybstein. Après l’arrestation du père de famille, sa mère Ruchla emmène ses quatre fils à Thourotte. Il est confié avec ses frères par le commissaire de police de Compiègne à une famille de la rue de Paris à Compiègne, probablement chez David et Marie Moscovoci. Bernard et son frère Henri sont arrêtés le 4 janvier 1944 et déportés dans le convoi du 20 janvier suivant.


RYBSTEIN Paul

Né en 1935 à Mont-Saint-Aignan, fils de Léon et Ruchla Rybstein. Après l’arrestation du père de famille, sa mère Ruchla emmène ses quatre fils à Thourotte. Il est confié avec ses frères par le commissaire de police de Compiègne à une famille de la rue de Paris à Compiègne. Avec son frère Serge, il est placé dans des familles à la campagne.


RYBSTEIN Serge

Né en 1939 à Rouen, fils de Léon Ruchla Rybstein. Après l’arrestation du père de famille, sa mère Ruchla emmène ses quatre fils à Thourotte. Il est confié avec ses frères par le commissaire de police de Compiègne à une famille de la rue de Paris à Compiègne. Avec son frère Paul, il est placé dans des familles à la campagne.


SAVARIEGO Isaac
Né à Constantinople (Turquie) le 15 août 1895 (on note aussi né à Brousse), ce confectionneur habite Compiègne. Naturalisé par décret du 28 février 1935, il est arrêté dans le train en septembre 1942. Il est parti dans le convoi n°36 du 23 septembre 1942.

SAVARIEGO Bona née SASSOU
Née le 18 avril 1903 à Salonique (Grèce), elle épouse d’Isaac Savariego. Le couple a trois enfants : Jacques, Betty née le 20 mai 1935 à Compiègne et Maurice né le 5 juin 1933 à Compiègne. elle est appréhendée avec son fils Maurice par un policier français et un feldgendarme. Sa fille Betty est arrêtée au cours complémentaire, dirigé alors par Mireille Grenet et son fils aîné, Jacques, âgé de treize ans réussit à se faire passer pour le fils d'un voisin. Il s'enfuit jusqu'à Pierrefonds chez le docteur Vidal et parvient à se réfugier chez un oncle à Nîmes. Bona, Maurice et Betty sont internés à Drancy puis déportés à Auschwitz par le convoi n°66 du 20 janvier 1944.

STEINBERG Jean
Né à Paris (15e) le 30 janvier 1914, de nationalité française, il est chirurgien-dentiste à Compiègne (8 rue Pasteur) etmarié à une aryenne. Le couple a une une fille née en 1936. Arrêté et emmené à Drancy le 5 janvier 1944, il est interné sous la matricule 10753. Il est déporté à Auschwitz par le convoi n°66.

TREIFOUS Emile
Né à Paris (18e) le 12 novembre 1872, de nationalité française, il habite Guignecourt et est ancien garde-champêtre. Il s’est engagé pendant la Première Guerre mondiale. Arrêté le 4 janvier 1944, enregistré au camp de Drancy sous le n°10765, il est déporté le 20 janvier 1944 par le convoi n°66 à destination d’Auschwitz où il reçoit le n°10765.

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