par Jean-Pierre Besse
En juillet 1940, le général de Gaulle investit André Dewavrin, ancien polytechnicien, de la charge des 2ème et 3ème Bureaux. Celui qui devient le colonel Passy va mettre sur pied le Service de renseignement et d'action de la France libre qui prend, en 1942, le nom de Bureau central de renseignement et d'action (BCRA). Les liaisons de Londres avec la Résistance intérieure se structurent et s'étoffent. Parallèlement, la centrale qui regroupe quatre officiers des SR, en juillet 1940, passe, en janvier 1944, à 421 personnes.
Le BCRA est chargé des relations avec les réseaux et les mouvements de Résistance, en collaboration, parfois conflictuelle, avec les services britanniques (SOE et Intelligence service). Il recueille les renseignements, assure les parachutages et les opérations d'atterrissage, aide aux sabotages.
par Jean-Pierre Besse
- le MI 6 (service de renseignement dans les pays étrangers).
Ce service va créer en France, après la défaite, des réseaux de renseignements aux noms de pierre précieuse comme Jade. Un seul agent de ce réseau est répertorié dans l'Oise, Bernard Le Chatelier. Le réseau Alliance se rattache aussi pendant longtemps à l'Intelligence Service (IS).
- Le réseau Jade
Le renseignement américain
En 1941, le gouvernement des États-Unis crée de son côté une agence de renseignement et d'action qui prend le nom d'OSS (Office of strategic services) en juin 1942.
A l'approche du débarquement, on assiste de la part des Alliés à une multiplication de parachutages d'agents de nationalités diverses, ayant des objectifs variés, d'armes, de matériel et d'argent. Il est très difficile de démêler de quel service dépend telle ou telle opération.
Liens:

Jeannot (à droite) et Bernard (à gauche) à Cinqueux :
OSS, Collection privée, DR
Le rapatriement des aviateurs alliés
Une nouvelle section du MIS apparaît au début de la guerre : le MI 9, chargé de rapatrier les aviateurs alliés abattus au-dessus du continent et dont les réseaux s'étendent des Pays-Bas à l'Espagne. Pour mener à bien le retour des aviateurs, le MIS s'appuie sur des réseaux locaux (Alsace), voire régionaux
(Comète, Bourgogne) permettant de recueillir les soldats, les identifier, leur procurer de faux-papiers, les héberger, les habiller et les convoyer vers la Bretagne (Shelburn) ou vers l'Espagne pour qu'ils puissent ensuite regagner l'Angleterre.
Liens:
- Le réseau Alsace
- Le réseau Shelburn
- Le réseau Comète
- Le réseau Bourgogne
- Aviateurs alliés aidés
par Jean-Pierre Besse
Plusieurs services interviennent :